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PLUS QUE JAMAIS de Emily Atef : la critique du film

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Nom : Plus que Jamais
Mère : Emily Atef
Majorité : 16 novembre 2022
Type : sortie en salle
Nationalité : France
Taille : 2h03 / Poids : NC
Genre : Drame

Livret de Famille : Avec Vicky KriepsGaspard UllielBjorn Floberg

Signes particuliers : Le dernier rôle de Gaspard Ulliel.

Synopsis : Hélène et Mathieu sont heureux ensemble depuis de nombreuses années. Le lien qui les unit est profond. Confrontée à une décision existentielle, Hélène part seule en Norvège pour chercher la paix et éprouver la force de leur amour.

AU-REVOIR LA-HAUT

NOTRE AVIS SUR PLUS QUE JAMAIS

C’est de là-haut que Gaspard Ulliel voit son dernier film sortir en salle. Plus que Jamais d’Emily Atef est son ultime long-métrage tourné avant son tragique décès. Un drame qui ne nous laisse pas sur une note follement joyeuse malheureusement puisque de mort il y est justement question. Pas de la sienne mais celle de sa compagne d’écran Vicky Krieps (Phantom Thread) qui y incarne une jeune femme atteinte d’une maladie incurable. Gaspard Ulliel y tient le rôle de son conjoint, celui qui l’accompagne, celui qui voudrait comprendre ses choix mais qui ne le peut pas toujours car il ne partage pas avec elle les pensées qui peuvent la ronger.

 

Avec Plus que Jamais, Emily Atef pose un regard plutôt juste sur la maladie, sur les phases que l’on traverse, sur le spectre de la mort qui rôde, sur les angoisses, le fil social qui se disloque, la relation aux proches qui est impactée. La force du film est avant tout de se draper dans un désir de pudeur parfaitement tenu et maîtrisé. Emily Atef ne sombre jamais dans le voyeurisme morbide ou dans le misérabilisme tire-larmes contrairement à bien des films sur le sujet. Son Plus que jamais est toujours à bonne distance de son sujet. Filmant une vie face à la mort, la cinéaste explore à travers ses personnages, une quête existentielle, un drame conjugal, la force de la vie et de l’amour. Sensible et délicat, Plus que jamais touche en profondeur grâce à la lumière qui s’en dégage, et bien évidemment grâce aux partitions de ses comédiens. Amplement suffisant pour compenser une forme de monotonie un peu flottante réduisant la puissance et la portée du film. A ce titre, pas dit qu’il aurait été aussi remarqué s’il n’avait été le « dernier film de Gaspard Ulliel ».

Par Nicolas Rieux

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