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L’ENVOLÉE de Eva Riley : la critique du film

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Spectateurs

La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Perfect 10
Mère : Eva Riley
Date de naissance : 2020
Majorité : 08 juillet 2020
Type : sortie en salles
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h23 / Poids : NC
Genre : Drame

Livret de famille : Frankie Box, Alfie Deegan, Sharlene Whyte…

Signes particuliers : Pas forcément original mais un beau drame porté par la révélation Frankie Box.

L’ENVOL D’UNE ADOLESCENTE

NOTRE AVIS SUR L’ENVOLÉE

Synopsis : Leigh, 14 ans, vit dans la banlieue de Brighton avec un père souvent absent. C’est une gymnaste douée qui s’entraîne intensément pour sa première compétition. Lorsqu’un demi-frère plus âgé apparait une nuit sur le seuil de sa porte, son existence solitaire vacille. La méfiance fait place à des sensations inconnues et grisantes. Leigh s’ouvre à un monde nouveau.

  

Premier long-métrage de la réalisatrice écossaise Eva Riley, L’envolée nous plonge dans le tumulte de l’adolescence, cette période si intéressante de la vie car, à cheval entre deux âges, on y ressent tout plus fort qu’à n’importe quelle autre période de l’existence. C’est ce qui explique cet amour du cinéma pour cet âge pivot, parce qu’il permet d’injecter une force émotionnelle toute particulière dans les histoires racontées. C’est d’ailleurs le sujet profond du film d’Eva Riley, dont le regard s’attarde sur une jeune fille dont la vie solitaire vacille avec l’apparition impromptue d’un mystérieux demi-frère.

Il faut reconnaître à Eva Riley une indéniable volonté de bien faire les choses. La jeune cinéaste croque bien la complexité de l’adolescence et tout ce qu’elle implique émotionnellement, elle injecte beaucoup de tendresse et de subtilité à son portrait, elle dirige magnifiquement sa jeune comédienne (exceptionnelle Frankie Box, une révélation) et son écriture comme sa mise en scène baignent dans une justesse et une authenticité indispensables. L’ennui, c’est que L’envolée se fond dans un courant européen qui a livré déjà bien des films peu ou proue similaires, surtout quand Riley s’esquisse un fond social. Heureusement, cette composante sociale, la néo-cinéaste la tamponne par petites touches plus qu’elle ne l’assène ; de quoi limiter le trop-plein de déjà-vu dans un film en outre ébranlé par un scénario à la construction un peu trop mécanique.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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