Nom : Godzilla x Kong: The New Empire Père : Adam Wingard Date de naissance : 03 avril 2024 Type : sortie en salles Nationalité : USA Taille : 1h55 / Poids : NC Genre : Action, Fantastique
Signes particuliers : On retourne voir Minus One. Salut.
Synopsis :Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. GODZILLA X KONG : LE NOUVEL EMPIRE remonte à l’origine des deux titans et aux mystères de Skull Island, tout en révélant le combat mythique qui a contribué à façonner ces deux créatures hors du commun et lié leur sort à celui de l’homme pour toujours…
C’EST VRAIMENT TROP KONG
NOTRE AVIS SUR GODZILLA x KONG : LE NOUVEL EMPIRE
Godzilla est de retour. Non pas dans sa folle version japonaise (l’excellent Minus One) mais dans ses aventures blockbusto-nanardes américaines où il évolue face au géant Kong. Troisième opus d’une franchise qui va de mal en pis/pire, ce Godzilla x Kong : LeNouvel Empire poursuit la dynamique du divertissement fécal arrosant façon diarrhée cinématographique, un spectateur littéralement submergé par des effets spéciaux répondant à une direction artistique douteuse censée illustrer un scénario d’une crétinerie effarante.
Réalisé par Adam Wingard (qui ferait mieux de revenir à l’horreur, genre où il excellait), Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire est une débandade XXL, aussi imposante que ses Kaijus monumentaux dans l’idée mais rétrécis dans leur potentiel visuel. Le paternel de You’re Next semble « piloter » un giga-blockbuster en roues libres où tout va de travers, de l’histoire foutrement nawak qui doit faire rentrer trop de choses en deux heures en partant dans tous les sens à des monstres transformés en virevoltants combattants de MMA. Et au milieu de ce bordel numérique dont la désastreuse laideur s’incarne dans ce mini orang outang au look kitscho-ridicule à hurler de rire, une conception du blockbuster qui cloche. La philosophie du film ? Débrancher le cerveau et ingurgiter de l’action frénético-spectaculaire. Ok, pourquoi pas… quand c’est bien exécuté. C’est loin d’être le cas de ce long-métrage étouffe-chrétien qui empile les scènes massives sans aucun sens du rythme, du découpage, de la narration, au point de désarticuler son intensité et son potentiel captivant. Pour qui a vu Godzilla Minus One, cette bouillabaisse visuelle et narrative qu’est Godzilla x Kong sera une douleur comparable à un furoncle en plein sur le cul. Pour ceux qui sont passés à côté de la pépite de Takashi Yamazaki, foncez vous laver les yeux après la purge signée Adam Wingard.