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THE JANE DOE IDENTITY de André Øvredal : la critique du film

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the_jane_doe_identity_afficheMondomètre
note 3 -5
Carte d’identité :
Nom : The Autopsy of Jane Doe
Père : André Øvredal
Date de naissance : 2016
Majorité : 31 mai 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA, Angleterre
Taille : 2h06 / Poids : NC
Genre : Epouvante-horreur

Livret de famille : Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond, Olwen Catherine Kelly…

Signes particuliers : Un film d’épouvante efficace.

A LA MORGUE, PERSONNE NE VOUS ENTEND CRIER !

LA CRITIQUE DE THE JANE DOE IDENTITY

Résumé : Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité), Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium…the_jane_doe_identity_2Présenté en ouverture du dernier PIFFF après avoir été récompensé à Gérardmer, The Jane Doe Identity est considéré comme l’un des petits évènements du cinéma de genre de l’année. Ce thriller à consonance surnaturelle est le nouveau long-métrage du norvégien André Øvredal, le petit malin bourré de talent qui nous avait scotché il y a sept ans avec l’excellent The Troll Hunter, modeste found footage foutrement brillant, vite érigé comme l’un des meilleurs du registre. Repéré outre-Atlantique pour son potentiel indéniable, Øvredal traverse l’océan direction l’Amérique, pour emballer The Jane Doe Identity, série B prenant pour cadre, les murs glauques d’une morgue obscure, où travaillent main dans la main, un père et son fils. Un soir, le tandem accueille le corps d’une jeune femme non-identifiée, une « Jane Doe » dont ils vont devoir pratiquer l’autopsie pour déterminer les raisons de sa mort. En apparence, rien. Pas une égratignure, pas un coup, rien qui trouble la perfection de ce corps immaculé. Mais rapidement, ce cadavre fascinant va dévoiler ses plus sombres secrets…the_jane_doe_identity_1Avec The Jane Doe Identity, André Øvredal montre une autre facette de son talent. Dans un style plus classique, à la fois posé et ultra-léché, le cinéaste balade sa caméra voyeuse dans les recoins de cette morgue austère qui va rapidement devenir le théâtre d’un interminable cauchemar. Construit en deux temps, The Jane Doe Identity démarre comme un thriller haletant aux images un brin ragoutantes. Mais à mi-parcours, il dévisse, filant en trombe vers l’épouvante pure, associé à une imagerie surnaturelle que l’on connaît par cœur. André Øvredal trouvera dans ce virage brusque, de quoi appliquer le meilleur et le moins bon à son film. Pour le meilleur, on retiendra une ambiance implacablement maîtrisée, soumettant un spectateur tenu en haleine, littéralement captivé par cette intrigue sous haute tension angoissante. Une atmosphère effrayante qui soutient un film d’une redoutable efficacité. Pour le moins bon, on se contentera de dire que The Jane Doe Identity ne va pas briller par une originalité folle, faisant dans la variation autour de motifs largement rebattus par le cinéma d’horreur moderne. Mais s’il n’est pas terriblement inventif sur le fond, The Jane Doe Identity se rattrape bien sur la forme. André Øvredal piège son audience dans une toile d’araignée aux ramifications comme autant d’hypothèses possibles expliquant les évènements terrifiants qui vont se produire. Bref, The Jane Doe Identity est une belle partition autour de la peur, et André Øvredal relève avec adresse, son défi américain.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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