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PARASITES (critique)

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Carte d’identité :
Nom : The Thaw
Parents : Mark A. Lewis
Livret de famille : Val Kilmer, Alexandra Staseson, Greg Rogers, Brad Dryborough, William B. Davis, Garry Chalk, Peter Kelamis…
Date de naissance : 2009
Nationalité : États-Unis, Canada
Taille/Poids : 1h30 – Petit budget

Signes particuliers (+) : La neige joue très bien.

Signes particuliers (-) : Recycle et recycle mal. Soporifique et cousu de fil blanc. Entre le bis et Z. Très chiant. Très nanar aussi.

 

THE THING, PART III

Résumé : Une expédition scientifique en Arctique travaillant sur le réchauffement climatique, se retrouve confrontée à une menace préhistorique remontant à la surface. Quelques jours plus tard, un groupe d’étudiants venus observer leur recherches vont faire face à la terrible découverte…

Confronté aux affres de la has-beenerie depuis des lustres maintenant, Val Kilmer vient prêter son nom à cette sorte de revival du The Thing de John Carpenter en mode petite série B sans prétention. L’Arctique, une expédition scientifique découvrant un danger préhistorique, des créatures remontant à la surface, The Thaw joue la même carte de la peur en milieu reculé et isolé où un petit groupe va être confronté à un cauchemar dans une ambiance de paranoïa, de désarmement et de solitude face au danger.

Dans l’idée, The Thaw aurait pu être un modeste resucé sympathique du classique de Big John, ne cherchant pas à renouveler le genre, pas plus qu’il n’aurait cherché à égaler un chef d’œuvre inégalable mais s’évertuant au moins à livrer un petit produit horrifique de terreur divertissant et efficace, quitte à reprendre les codes et les qualités de la merveille carpenterienne. Mais le pseudo cinéaste Mark A. Lewis (qui n’a pas fait grand chose jusque là si ce n’est une obscure comédie et un court-métrage) n’avait visiblement pas épaules taillées pour l’entreprise, pas plus qu’il n’en avait le talent et l’inventivité nécessaires. Son Parasites plonge une bande de jeunes étudiants complètement cons au sein d’une station scientifique dans un Arctique qui ressemble plus à une prairie américaine (justifiée par le fait que l’action se passe sur une île proche et non sur le continent polaire lui-même) où ils vont être confrontés à une menace préhistorique caractérisée par des espèces de limaces croisées avec le cafard. Bon, sur le principe, on se dit toujours « pourquoi pas » en espérant un astucieux et flippant mélange à petit budget entre Frissons, Slither et The Thing. Sauf que Parasites est tout simplement une bouse infâme n’exploitant jamais son concept, pas plus que son ambiance de huis clos et ses créatures qui deviennent rapidement ridicules. Point donc de tension palpable et angoissante, pas plus que de péloche nerveuse et inventive faisant avec trois bouts de ficelle, un petit film tendu et honnête. Mal filmé, mal écrit, mal joué, confus et sans once de logique, le film de Lewis n’est juste qu’un prétexte foireux à croiser un pseudo récit d’horreur mollasson manquant cruellement de générosité et d’originalité avec un discours écologique pontifiant d’une lourdeur gonflante. Jamais le cinéaste ne parvient à insuffler une ambiance de terreur devant cette histoire aux enjeux débiles à l’image de ses protagonistes insupportables de bêtise, pas plus qu’il ne parvient à instiller une atmosphère tendue digne d’un efficace huis clos mettant aux prises créatures mystérieuses et humains dépassés. Tout reste confiné dans la connerie la plus élémentaire ou chaque choix, échange, situation ou dialogue demeurent édifiant de nullité et d’ennui.

Parasites se la joue croisement entre The Thing et un épisode de X Files mais ne prend aucune qualité de ses deux inspirations et vire à la série Z de luxe ou à la piètre série B. C’est au choix. En tout cas, c’est juste mauvais.

Bande-annonce :

The Thaw – Trailer par ohmygore

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