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Le saviez-vous ? : La haine Stallone/Richard Gere, une histoire de poulet en sauce et de gerbille dans le c**

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Un peu de légèreté (et de gossip rigolo) pour le « le saviez-vous ? » de cette semaine. Des histoires d’acteurs et actrices qui se détestent ou se sont détestés, il y en a des tas. Bette Davis et Joan Crawford se vouaient une haine inestimable sur fond de rivalité, pas mieux du côté de Olivia de Havilland et sa sœur Joan Fontaine, Vin Diesel et The Rock ne peuvent pas s’encadrer, ce fut compliqué entre Harrison Ford et Brad Pitt sur Ennemis Rapprochés, tout comme entre Val Kilmer et Jim Carrey sur Batman Forever… Bref, on pourrait en lister des caisses des anecdotes dans ce genre-là. Mais s’il y en a une qui est vraiment « collector », c’est la haine de longue date que se vouent Sylvester Stallone et Richard Gere. L’affaire remonte aux années 70 et dure encore…

 

1974, Martin Davidson réalise The Lords of Flatbush, un drame dans lequel des jeunes d’un quartier de Brooklyn se réunissent pour former un gang. Au casting, deux très jeunes acteurs totalement inconnus, un certain Sylvester Stallone et un dénommé Richard Gere. Ceux qui connaissent le film doivent déjà se dire « Mais… il n’y a pas Richard Gere dans ce truc ?! » Oui, vous avez raison, il n’est pas dedans, et pour cause. Quand le tournage a débuté, le courant n’est immédiatement pas passé entre les deux roquets. Bien des années plus tard, Stallone évoquera (il l’a fait une seule et unique fois) son ressentiment envers celui qui fut un éphémère partenaire de jeu. « Il se pavanait sur le tournage avec son blouson de motard trop grand pour lui et se comportait comme un bad boy« .

Première embrouille, lors des répétitions d’une scène où ils devaient simuler un petit affrontement. Trop emporté par son élan, Richard Gere a agrippé Stallone avec une « exaltation » disons… un peu trop « passionnée ». Le futur Rocky lui a gentiment demandé de se détendre mais Gere était à fond les ballons dans son personnage et a poursuivi avec entrain jusqu’à agacer profondément son partenaire. Puis est venue l’affaire du « poulet en sauce ». Alors qu’ils répétaient à Coney Island, l’heure de la pause déjeuner a sonné. Il faisait froid et le seul endroit pour être au chaud était l’arrière d’une voiture. C’est là que Stallone est allé s’installer pour manger tranquillement son hot-dog. Jusqu’à ce que Richard Gere débarque avec un demi-poulet badigeonné de moutarde et de graisse dégoulinante. « Ça va couler partout. » dit Stallone. « T’en fais pas. » rétorque Gere. « Si tu m’en fous sur le pantalon, ça va barder » lance Sly. On vous le donne en mille ou pas ? Richard Gere a mordu dans son poulet et une bonne giclette de graisse et de moutarde a foncé sur la cuisse de Stallone. Ni une ni deux, façon réflexe pavlovien, Rambo lui a collé un bon gros coup de coude dans la tête avant de le foutre hors de la bagnole, lui et son demi-poulet. Clairement, le problème personnel était devenu un vrai problème de tournage. C’était l’un ou l’autre, impossible de continuer avec les deux. Richard Gere sera viré, Perry King le remplacera. Et Richard Gere développera une haine profonde envers Stallone.

Acte II quelques années plus tard. Début des années 90, Richard Gere est devenu une star notamment grâce à Pretty Woman et son couple avec Cindy Crawford fait rêver. Et là, le drame. Les journaux à scandale dégainent une rumeur selon laquelle l’acteur aurait une habitude sexuelle un peu bizarre impliquant… une gerbille ! Soi-disant (attention, ce qui va suivre est magique), le comédien glamour aimait s’introduire une gerbille dans le rectum à laquelle on avait retiré griffes et dents. En se débattant, le petit rongeur lui procurait des sensations… intenses. Bon ok, c’est tellement n’importe quoi qu’avec le recul, ça prête à fou-rire. Sauf qu’à l’époque, l’histoire n’a pas fait marrer un Richard Gere furibard, qui a vu cette légende urbaine le poursuivre pendant de longues années. Quel rapport avec Stallone ? Ce dernier affirme que Richard Gere est persuadé que c’est lui qui est à l’origine de cette sordide rumeur et qu’il n’en a jamais démordu.

Nouveau bond de quelques années. 1994, les deux acteurs se retrouvent par hasard à un dîner chez Elton John auquel assistait Lady Diana. La Princesse de Galles, divorcée (tout comme Gere), allait déchaîner les passions. Lady Di a tout de suite tapé dans l’œil de Stallone… et surtout de l’acteur de Pretty Woman. Était-ce réciproque ? On ne sait pas. Toujours est-il que Gere l’a accaparée toute la soirée et alors que tout le monde papotait dans le salon, les deux discutaient dans leur coin, assis devant la cheminée. Peu après le dîner, rebelotte. Ce qui ne manqua pas d’énerver profondément Stallone. Jaloux ? Le mari d’Elton John les surprendra peu de temps après dans un couloir, en train d’en venir aux mains. Stallone quittera la soirée en fulminant qu’il ne serait jamais venu s’il avait su « que ce putain de prince charmant serait là ». Mauvais perdant, Stallone ajoutera même « Si je l’avais voulue, je l’aurai prise » en parlant de Lady Di. Pas classe Sly. En tout cas, cet épisode symbolisait parfaitement leur haine viscérale.

 

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