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LE CIEL ÉTOILÉ AU-DESSUS DE MA TÊTE d’Ilan Klipper : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Le ciel étoile au-dessus de ma tête
Père : Ilan Klipper
Date de naissance : 2018
Majorité : 23 mai 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h17 / Poids : NC
Genre
: Comédie

Livret de famille : Laurent Poitrenaux, Camille Chamoux, Marilyne Canto, Alma Jodorowsky, Michèle Moretti…

Signes particuliers : Une tragi-comédie lunaire plein de charme.

UN ZESTE DE FOLIE AU CINÉMA

LA CRITIQUE DE LE CIEL ÉTOILÉ AU-DESSUS DE MA TÊTE

Résumé : Bruno a publié un fougueux premier roman en 1996. La presse titrait : « Il y a un avant et un après Le ciel étoilé au-dessus de ma tête ». Vingt ans plus tard, Bruno a 50 ans. Il est célibataire, il n’a pas d’enfants, et vit en colocation avec une jeune Femen. Il se lève à 14h et passe la plupart de ses journées en caleçon à la recherche de l’inspiration. Pour lui tout va bien, mais ses proches s’inquiètent… 

Emmené par un Laurent Poitreneaux dont l’anti-charisme délectable colle parfaitement à son personnage d’écrivain paumé, Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête est une modeste comédie s’amusant des déboires d’un auteur ayant connu le succès à ses débuts, avant de plonger dans une espèce de drolatique léthargie tant artistique que de vie. Aujourd’hui, Bruno a cinquante ans, vit en coloc avec une jeune Femen, et passe ses journées à traîner en slip dans son appartement à la recherche de l’inspiration. Une Camille Chamoux à contre-emploi ou encore la sublime et talentueuse Alma Jodorowsky (trop rare à l’écran et c’est bien dommage) complètent la distribution.Présenté en marge des compétitions officielles au festival de Cannes 2017 (à l’ACID plus précisément), Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête avait su faire fructifier son capital sympathie pour remporter l’adhésion. Ce premier long-métrage de fiction de l’ancien documentariste Ilan Klipper rappelle vaguement le tout aussi modeste Les Étoiles Restantes, humble pépite sortie il y a quelques mois et dont la fraîcheur méritait le coup d’œil. Si le film de Klipper n’est pas aussi maîtrisé et magique que celui de son confrère Loïc Paillard, les deux œuvres partagent ensemble un doux sens du lunaire, une tonalité tragi-comique un peu décalée, un charme marginal attendrissant, et certaine originalité et liberté du traitement éloignée des canons archétypaux de la comédie traditionnelle. Avec Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête, on pénètre dans l’intimité d’un auteur au bord de la folie, et son appartement dans lequel l’action se déroule en huis-clos en est quasi la matérialisation concrète. Ainsi, tout ce qui va se passer sera un peu fou, un peu bordélique, un peu loufoque, et c’est très certainement ce gentil désordre qui rend cette première œuvre aussi séduisante, amusante, parfois douce-amère, mais résolument vivante.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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