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J’IRAI OÙ TU IRAS de Géraldine Nakache : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : J’irai où tu iras
Mère : Géraldine Nakache
Date de naissance : 2018
Majorité : 2 octobre 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h42 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de famille : Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Patrick Timsit…

Signes particuliers : Une comédie malade.

TOUT CE QUI NE BRILLE PLUS

NOTRE AVIS SUR J’IRAI OÙ TU IRAS

Synopsis : Vali et Mina sont deux sœurs que tout oppose, éloignées par les épreuves de la vie. L’une est chanteuse, rêveuse et émotive. L’autre est thérapeute, distante et rationnelle. Leur père aimant finit par trouver l’occasion rêvée pour les rassembler le temps d’un week-end et tenter de les réconcilier : Vali a décroché une audition à Paris et c’est Mina qui va devoir l’y emmener malgré son mépris pour la passion de sa sœur.
C’est une histoire de retrouvailles, une histoire d’amour entre deux sœurs, l’histoire d’une famille qui s’aime mais qui ne sait plus se le dire. 

Elles avaient conquis le cœur du public avec Tout ce qui brille, elles s’étaient retrouvées pour le désastreux Nous York, elles sont de retour avec J’irai où tu iras. Les copines Géraldine Nakache et Leïla Bekhti incarnent deux sœurs dans cette première réalisation en solo de Géraldine Nakache, une comédie dramatique sur le thème de l’amour familial. Vali et Mina sont deux frangines que tout oppose. Un drame va être l’occasion pour leur père (Patrick Timsit) de les réunir le temps d’un week-end, avec l’espoir de les rapprocher.

On avait envie d’aimer J’irai où tu iras, par affection pour son casting et pour la promesse de belles retrouvailles entre les deux amies-comédiennes. On avait envie d’y retrouver la fraîcheur de Tout ce qui brille et d’ainsi oublier l’échec de Nous York. Malheureusement, c’est une nouvelle catastrophe qui se dessine très rapidement, catastrophe doublée d’un profond sentiment d’embarras. A quelques rares instants, le film de Géraldine Nakache tire de micro-sourires crispés et lourdement tricotés autour d’une intrigue aussi éculée eque poussive. Lors de deux scènes d’émotion sorties des tripes par Leïla Bekhti, il soulève même des larmes venues de loin. Mais autour, il n’y a rien, rien qui puisse expliquer ou justifier le pourquoi de cette production aux abois qui glisse sur une peau de banane et ne s’en relève jamais. Si l’on pouvait à la limite pardonner la fadeur de la mise en scène, c’est surtout du côté du scénario que l’on espérait un soupçon de lumière. Mais J’irai où tu iras repose sur un script symptomatique d’un certain cinéma français actuel plombé par une gigantesque paresse d’écriture, en plus d’être handicapé par une constante artificialité primaire de laquelle émergent clichés, facilités grossières, gags gênants et seconds rôles grotesques. Loupé.

BANDE-ANNONCE :

Par Wilfried Renahan

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