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BACKLIGHT de Mark Williams : la critique du film

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Nom : Backlight
Père : Mark Williams
Date de naissance : 2021
Majorité : 23 février 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h48 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de Famille : Liam NeesonAidan QuinnTaylor John Smith

Signes particuliers : On s’ennuie de plus en plus avec Liam Neeson.

Synopsis : Travis Block intervient pour le compte du FBI lorsque toutes les autres options ont été épuisées. Ses méthodes impliquent souvent la manière forte. Quand on lui ordonne de faire taire un agent qui souhaite révéler à la presse les méthodes du Bureau, il comprend qu’il est devenu le pion d’une terrible machination. Déterminé à faire éclater la vérité, il se lance dans un combat contre ceux avec lesquels il a l’habitude de travailler. Mais lorsque ses adversaires s’attaquent à ses proches, Travis retourne ses méthodes contre ses anciens employeurs et il n‘aura aucune pitié.

THRILLER GERONTOLOGIQUE

NOTRE AVIS SUR BACKLIGHT

Est-ce que quelqu’un pourrait dire au (bientôt) septuagénaire en colère qu’il faudrait arrêter maintenant ? Depuis Taken, Liam Neeson c’est sans aucun doute le mec le plus écolo d’Hollywood. Il recycle une formule sans jamais gaspiller le moindre cliché. Avec toujours ce petit ressort « si l’on s’en prend aux siens, il se fâche tout rouge ». Nouveau thriller liam-neesonesque de Mark Williams (réalisateur du déjà bien naze The Good Criminal et producteur du non moins naze Le Vétéran où grand-papi Liam semblait déjà bien épuisé), Backlight déroule son programme avec l’intensité d’un lamantin sous Lexomil en suivant bien les flèches de son parcours balisé, prenant soin de ne jamais croiser la route de monsieur Originalité manifestement parti en vacances et désireux qu’on lui foute la paix. Sauf que depuis l’époque du nerveux Taken, le gaillard a vieilli. Et ça se sent depuis une poignée de films maintenant. Plus préoccupé par l’envie de montrer sa bouille sur l’écran qu’autre chose, Liam Neeson ne fait même plus d’efforts pour incarner des projets intéressants (voire même pour incarner quoique ce soit), il se contente de reproduire en boucle la même chose, sans passion, sans conviction, avec un désintéressement qui frôle le tragicomique. Un peu à la manière d’un Bruce Willis, là où même Nicolas Cage témoigne d’une sincère conviction dans ses nanars bisseux alimentaires.
Thriller d’action essoufflé, Backlight est un petit moment de vide qui ne montre rien et dont il ne reste rien. De l’inutile sur pellicule dont on peine à croire, aux côtés des autres films tous occupés à flatter la gloire de la star déclinante, qu’ils continuent à sortir en salles et non en DTV. Ce serait pourtant plus logique vu qu’ils ont tout juste la stature et la qualité de téléfilms mollassons filmés platement, joués platement et ficelé avec les pieds. Allez Liam, tu ne voudrais pas essayer de mettre ton talent (dont il doit subsister des restes quelque part) au service de trucs plus intéressants ?

 

 

Par Nicolas Rieux

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