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C’EST BEAU LA VIE QUAND ON Y PENSE de Gérard Jugnot : la critique du film

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note 1 -5
Carte d’identité :
Nom : C’est beau la vie quand on y pense
Père : Gérard Jugnot
Date de naissance : 2017
Majorité : 12 avril 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h33 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de famille : Gérard Jugnot, François Deblock, Isabelle Mergault, Bernard Le Coq…

Signes particuliers : Du cinéma terriblement vieillot.

LE CINÉMA DE PAPA

LA CRITIQUE DE C’EST BEAU LA VIE QUAND ON Y PENSE

Résumé : Loïc Le Tallec ne s’est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le cœur de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d’être explosive.c'est beau la vie quand on y pense film

Marqué par l’échec amer de son précédent Rose et Noir, Gérard Jugnot avait délaissé la réalisation depuis huit ans, la plus longue pause de sa carrière de metteur en scène. Pour son onzième long-métrage, l’ex-membre du Splendid revient avec une nouvelle comédie dramatique, registre qu’il affectionne, lui qui se définit comme un cinéaste aimant parler de choses graves que la vie guérit. Avec C’est beau la vie quand on y pense, Jugnot nous conte l’histoire d’un père détruit par la mort de son fils, dont il ne s’est jamais vraiment occupé. Pour panser ses plaies encore béantes, il se met en tête de retrouver le jeune garçon qui vit désormais avec le cœur greffé de son enfant. La relation qu’il va tisser avec Hugo, ado déraisonnable et incontrôlable depuis sa greffe, va lui permettre de faire enfin son deuil et de prendre un nouveau départ.362200.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx

Fidèle à lui-même et au cinéma qu’on lui connaît depuis quelques années maintenant, Gérard Jugnot signe un film balancé entre la tendre naïveté et la gentille ringardise, dans l’approche, l’écriture comme la mise en scène. L’ennui avec C’est beau la vie quand on y pense, c’est que l’acteur-réalisateur penche beaucoup plus vers la seconde définition que vers la première, et le déséquilibre met en péril un film bien trop insignifiant pour compenser son visage sympathique. C’est beau la vie quand on y pense se voudrait doux et attachant sur le fond, partant de choses graves pour glisser vers un ton rieur et lumineux, mais il paye son excessive fadeur à laquelle s’ajoute une forme ultra-pépère, comme du vieux cinéma de papa démodé et inoffensif, incarné par des comédiens au jeu qui sonne faux, comme le film d’ailleurs.

BANDE-ANNONCE :

Par David Huxley

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