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ZOMBIES OF MASS DESTRUCTION (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Zombie of Mass Destruction
Père : Kevin Hamedani
Livret de famille : Janette Armand (Frida), Doug Fahl (Tom), Cooper Hopkins (Lance), Russell Hodgkinson (Joe), Cornelia Moore (Cheryl), James Mesher (le maire)…
Date de naissance : 2009
Nationalité : Etats-Unis
Taille/Poids : 1h29 – 500.000 $

Signes particuliers (+) : On cherche et on vous rappelle…

Signes particuliers (-) : Nanardesque, mauvais et limite raciste. Une purge cheap, lourdingue et débile ni faite ni à faire.

 
 
 

C’EST PAS LES ZOMBIES QU’ON A ENVIE DE DÉTRUIRE…

Résumé : La petite île paisible de Port Gamble devient le théâtre d’une épidémie de zombies. Un petit groupe tente de s’organiser pour combattre ce mal…

Zombies of Mass Destruction est l’histoire d’un croisement. Celui entre la brillante comédie horrifique anglaise culte d’Edgar Wright Shaun of the Dead, dont il s’inspire et qu’il s’évertue à recréer sans en atteindre une seule seconde le niveau, et le style de la légendaire boîte de prod Troma du ravagé Lloyd Kaufman, de par l’indigence budgétaire, le côté parodique à outrance et le ridicule assumé du film.

ZMD n’est franchement pas un bon film, pour être gentil et clément. Si certains gags parodiques font sourire par l’utilisation de stéréotypes tournés en dérision (les zombies sont forcément un coup des irakiens, le curé y voit le jour du jugement dernier, un couple de gays citadins en visite est pris dans cette bataille au fin fond d’une Amérique bouseuse à laquelle ils n’appartiennent pas le moins du monde), l’ensemble est assez vite gonflant de connerie affligeante car incapable de proposer autre chose que son angle d’attaque, surjouant sans cesse dans le potache assumé pour masquer l’évidente nullité d’un projet se la jouant décomplexé là où il est tout simplement un nanar graveleux et débile.

Shaun of the Dead avait réussi quelque chose de difficile : faire une comédie intelligente tout en se voulant un VRAI film de zombies bien que parodiant le genre avec un sens du dosage exemplaire. Ici, tout est cheap, à la limite du ridicule et le fait que cela soit assumé, semble n’être au fond qu’un moyen de se dédouaner de cela, faute de pouvoir faire et prétendre à mieux. Résultat, on est vite lassé par la surenchère permanente. Un navet pur premium.

Bande-annonce :

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