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JUMANJI, BIENVENUE DANS LA JUNGLE de Jake Kasdan : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Jumanji, Welcome to the jungle
Père : Jake Kasdan
Date de naissance : 2017
Majorité : 20 décembre 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h51 / Poids : NC
Genre
: Aventures, fantastique, comédie

Livret de famille : Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart, Karen Gillan, Nick Jonas, Bobby Cannavale, Madison Iseman…

Signes particuliers : Bien plus sympathique que prévu !

LA BONNE SURPRISE VENUE DE NULLE PART

LA CRITIQUE DE JUMANJI

Résumé : Le destin de quatre lycéens en retenue bascule lorsqu’ils sont aspirés dans le monde de Jumanji. Après avoir découvert une vieille console contenant un jeu vidéo dont ils n’avaient jamais entendu parler, les quatre jeunes se retrouvent mystérieusement propulsés au cœur de la jungle de Jumanji, dans le corps de leurs avatars. Ils vont rapidement découvrir que l’on ne joue pas à Jumanji, c’est le jeu qui joue avec vous… Pour revenir dans le monde réel, il va leur falloir affronter les pires dangers et triompher de l’ultime aventure. Sinon, ils resteront à jamais prisonniers de Jumanji…

On ne va pas se mentir, on attendait vraiment le pire de ce Jumanji 2017, qui débarquait avec ses grosses paluches numériques prêtes à venir saccager une Madeleine de Proust gravée dans tous les cœurs. Jumanji, c’était un univers extraordinaire fait d’humour, d’émotions et d’aventures, c’était un Robin Williams au top de sa gloire, et c’était (c’est toujours d’ailleurs) un souvenir magico-nostalgique culte de l’enfance. Voir le studio qui a littéralement insulté Ghostbusters avec son remake vomitif, s’attaquer au classique de Joe Johnston, relevait du sacrilège à faire grincer des dents. Et c’est peut-être parce qu’on redoutait un massacre éhonté, que ce remake-reboot-sequel est finalement plus acceptable et regardable que prévu.

Contrairement à Ghostbusters, Jake Kasdan assume totalement ce qu’est son film, ce après quoi il passe, et ce qu’il tente de faire, le tout avec humilité. Divertissement plutôt bien troussé, emballé avec fraîcheur, dynamisme et second degré, Jumanji : Bienvenue dans la jungle commence comme une relecture de Breakfast Club avant de filer vers ce que l’on attend tous : le jeu. Et plutôt que de copier-coller l’original ou même de tenter de s’en approcher au risque de se brûler les ailes (d’ailleurs pas de fan service appuyé, plutot quelques clins d’œil discrets et peu nombreux), cette nouvelle version prend la dynamique inverse à tous les niveaux, et tente de se tracer sa propre voie. Désormais, le jeu ne s’invite plus dans la réalité mais la réalité est projetée dans le jeu. La réalité, ou plutôt des personnages venus de celle-ci, en l’occurrence une bande d’adolescents que tout oppose (coucou John Hugues) et que l’on se surprend à accepter avec attachement au-delà de leurs positions clichesques. Et le film de dérouler son affaire en capitalisant à fond sur son humour -très drôle il faut avouer-, sur ses personnages très sympathiques, et sur son amusement des codes des jeux vidéos vintage, à la manière d’un Pixels mais en bien mieux !

Rondement mené par une brochette d’acteurs qui font la blague, d’un Dwayne Johnson qui verse volontiers dans l’auto-parodie à un Jack Black truculent en passant par un Kevin Hart surexcité ou une Karen Gillan en mode Lara Croft incendiaire, Jumanji est comme une sorte de divertissement estival tombé en salles en plein hiver. Sans être un must indispensable -on pourra toujours lui reprocher un festival d’effets spéciaux tue-l’amour, une intrigue mal dégrossie et un univers pas très bien installé- cette « nouvelle » relecture fait le boulot et assure un bon moment de cinoche sans autre prétention que de distraire en toute simplicité. Quelque part, on n’en attendait pas tant donc on peut dire que le pari est globalement réussi. Et puis c’est très fun bordel !

BANDE ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

3 thoughts on “JUMANJI, BIENVENUE DANS LA JUNGLE de Jake Kasdan : la critique du film

      1. moment de cinéma sympathique. J’adore le clin d’œil à Robin Williams. L’univers de Jumanji est bien présent.
        Un mélange d’acteur habillé à la mode Indiana Jones (1940) et Lara Croft (1990) avec les technique moderne (Hélico, armes à feu…)

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