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RALPH 2.0 de Rich Moore & Phil Johnston : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Ralph Breaks the Internet
Père : Rich Moore & Phil Johnston
Date de naissance : 2018
Majorité : 13 février 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h53 / Poids : NC
Genre : Animation

Livret de famille : Avec les voix françaises de François-Xavier Demaison, Dorothée Pousséo, Jonathan Cohen…

Signes particuliers : Une suite poussive.

RALPH SE NOIE DANS LE WEB

LA CRITIQUE DE RALPH 2.0

Synopsis : Ralph quitte l’univers des jeux d’arcade pour s’aventurer dans le monde sans limite d’Internet. La Toile va-t-elle résister à son légendaire talent de démolisseur ? Ralph et son amie Vanellope von Schweetz vont prendre tous les risques en s’aventurant dans l’étrange univers d’Internet à la recherche d’une pièce de rechange pour réparer la borne de Sugar Rush, le jeu vidéo dans lequel vit Vanellope. Rapidement dépassés par le monde qui les entoure, ils vont devoir demander de l’aide aux habitants d’Internet, les Netizens, afin de trouver leur chemin, et notamment à Yesss, l’algorithme principal, le cœur et l’âme du site créateur de tendances BuzzzTube… Six ans après, Disney offre une suite au Monde de Ralph, film d’animation qui exploitait avec une nostalgie attendrie, l’univers des jeux vidéo d’arcade. Cette fois-ci, les jeux vidéo vintage sont toujours présents, mais c’est véritablement à la mode d’internet que s’attaque ce second volet coréalisé à quatre mains par Rich Moore et Phil Johnston, le duo derrière le premier et responsable du récent Zootopie.

Blagues à gogo sur la culture internet, name-dropping foisonnant, pointe d’autodérision de la part du studio de Mickey et aventures trépidantes dans la gigantesque toile en ligne, tel est le programme proposé par ce deuxième opus qui se veut ouvert à deux publics, les plus jeunes comme les plus grands, chacun ayant la possibilité de s’amuser de choses différentes. En cela, Ralph 2.0 pourrait presque ressembler davantage à un Pixar qu’à un Disney… Mais sans forcément la qualité qui accompagne généralement les Pixar. Car malheureusement, les bonnes volontés du film s’évaporent un peu dans un effort finalement assez brouillon, qui peine à bien exploiter l’immensité de son univers sur la longueur, et qui se révèle en souffrance dès qu’il s’attarde plus sur son histoire que sur les références qui l’entourent. Malgré une profusion de gags et une multitude de clins d’œil amusants à Google, à eBay, à Amazon, aux spams, à Twitter, au Dark Web et on en passe, l’écriture de ce sequel est poussive et on finit par se lasser dans ce magma bruyant d’où essaie de s’extraire un discours sur les valeurs de l’amitié à travers le temps.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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