Nom : The Last Voyage Of The Demeter
Père : André Ovredal
Date de naissance : 2023
Majorité : 23 août 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h59 / Poids : NC
Genre : Epouvante
Livret de Famille : Corey Hawkins, Aisling Franciosi, David Dastmalchian…
Signes particuliers : Un bon film de genre.
Synopsis : Le récit terrifiant de la traversée du Demeter, un navire commercial à bord duquel est très discrètement embarquée, à destination de Londres depuis les Carpathes, une cargaison de caisses en bois non identifiée. À bord du navire maudit, d’étranges évènements ne tardent pas à frapper l’équipage qui va devoir tenter, durant cette funeste traversée, d’échapper à une étrange présence qui nuit après nuit va les traquer sans pitié. L’épave, véritable bateau fantôme qui finit par accoster sur les côtes anglaises n’est plus que l’ombre du Demeter, à bord duquel il n’y a plus âme qui vive.
LA CROISIERE S’AMUSE PAS DU TOUT
NOTRE AVIS SUR LE DERNIER VOYAGE DU DEMETER
Si la suite de sa carrière n’a jamais atteint de tels sommets, on n’oublie pas qu’André Øvredal reste et restera à jamais comme le bonhomme derrière The Troll Hunter, l’un des meilleurs films fantastiques des années 2010 et l’un des rares à avoir su faire quelque chose de feu la mode des found footages. Depuis, le cinéaste norvégien n’a jamais rien signé de honteux ni de fabuleux, juste des séries B correctes et souvent efficaces. Comme le thriller horrifique The Jane Doe Identity, le film d’épouvante Scary Stories produit par Del Toro ou le super-héroïque Mortal. Avec Le Dernier Voyage du Demeter, voilà Øvredal à la tête de son film le plus ambitieux à ce jour. Par le budget et par le sujet aussi, puisque le scandinave se frotte à l’une des mythologies les plus célèbres de l’histoire de l’épouvante : Dracula.
Et Øvredal de faire ensuite parler tout son savoir-faire en matière d’épouvante. Très bien fichu visuellement, très solide narrativement malgré son schématisme, agrémenté de quelques bonnes scènes gores et de passages angoissants, Le Dernier Voyage du Demeter vogue sur son efficacité tel le Titanic sur les eaux de l’Atlantique, mais sans le naufrage. Car Øvredal évite bien des pièges durant sa traversée. Le cinéaste orchestre son film comme un slasher programmatique. On connaît plus ou moins le menu et la manière dont il va être servi, on est rarement surpris par le scénario, mais tout fonctionne, appuyé par une sensation de huis-clos à bateau ouvert.
Par Nicolas Rieux