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LE CASSE DE CENTRAL PARK (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Tower Heist
Parents : Brett Ratner
Livret de famille : Ben Stiller, Matthew Broderick, Alan Alda, Casey Affleck, Eddie Murphy, Gabourey Sidibe, Tea Leoni, Judd Hirsh, Michael Peña…
Date de naissance : 2011
Nationalité : Etats-Unis
Taille/Poids : 1h44 – 75 millions €

Signes particuliers (+) : Le retour d’Eddie Murphy dans un film de premier plan don il est la vedette. La présence de Alan Hawkeye Alda. La très légère critique du système économique actuel.

Signes particuliers (-) : Pas drôle. Chiant. Manque de folie et de ressorts vifs.

 

LA CRISE VUE PAR BRETT RATNER…

Résumé : Escroqué par un milliardaire véreux ayant détourné leur fond de retraite, un groupe d’employés d’une résidence de luxe se mettent en tête d’organiser un cambriolage dans son appartement pour retrouver l’argent qu’il cache au FBI l’ayant récemment arrêté…

Retour en force du tâcheron américain Brett Ratner à la comédie d’action avec ce Casse de Central Park brodant à partir des récentes déboires judiciaires du financier Madoff ayant défrayé la chronique, un scénario loufoque dans lequel un groupe d’honnêtes employés maladroits et spoliés, s’organise en gang criminel expert en braquage de haut vol. Et en parlant de casse, Ratner ne touche pas à la sienne. Reprenant des recettes archi-éculées type Rush Hour, le cinéaste mêle en vrac action et comédie comptant essentiellement sur son énorme casting en roue libre (Ben Stiller, Casey Affleck, Eddie Murphy, Matthew Broderick, Alan Alda, Tea Leoni, Michael Peña, Gabourney Precious Sidibe…) pour faire tout le boulot. Sauf que parfois, cela ne suffit pas et Ratner qui s’en était pas trop mal sorti avec son premier Rush Hour de livrer ce que la comédie américaine peut faire de pire.

Sur un rythme mollasson mettant laborieusement en place son récit, le réalisateur ne livre pas une seule idée originale pouvant sauver son nouveau méfait. Avec ses gags trop rares et souvent pas drôles, Le Casse de Central Park ne tire jamais le meilleur de son concept par manque de folie et d’inspiration pour nourrir le tandem entre un Ben Stiller habitué à la comédie mordante et déjantée et un Eddie Murphy ressuscité comme l’on ressortirait une madeleine de Proust oubliée, par nostalgie jubilatoire. Jamais convaincant, déroulant nonchalamment un script ultra balisé, Tower Heist de son titre original est l’exemple même d’une belle purge se voulant distrayante mais tirant que quelques maigres sourires par ci par là sans jamais monter en puissance. Ce n’est ni la dérision sur un sujet sérieux ayant choqué l’Amérique, ni l’enchaînement de situations censées être cocasses et amusantes qui viendront apporter à ce triste spectacle la qualité attendue d’une belle comédie à grand spectacle. Au contraire, on en ressort navré par un beau gâchis. Mais en attendant, que pouvait on bien attendre d’un Brett Ratner si ce n’est pas grand chose ?

Bande-annonce :

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