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CHIEN ET CHAT de Reem Kherici : la critique du film

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Nom : Chien et Chat
Mère : Reem Kherici
Date de naissance : 14 février 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h26 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de Famille : Franck DuboscReem KhericiPhilippe Lacheau

Signes particuliers : Au secours.

Synopsis : Diva, célèbre chat star des réseaux sociaux et Chichi, chien des rues, perdent leur maître respectif. Commence alors un voyage déjanté entre Montréal et New York avec d’un côté les humains qui ont perdu la trace de leurs animaux et de l’autre, les animaux livrés à eux-mêmes pour retrouver leurs maîtres…

NAVET ANIMALIER

NOTRE AVIS SUR CHIEN ET CHAT

Et le navet d’or est attribué à…. La dernière réalisation de Reem Kherici remonte à 2017 avec la comédie Jour J. Et le résultat n’était pas honteux. A défaut d’être fin, le film porté par elle-même et Nicolas Duvauchelle s’était révélé plutôt drôle et efficace. Sept ans plus tard, celle qui est connue pour appartenir à la fameuse bande à Fifi (Lacheau) signe un troisième long-métrage, une nouvelle comédie à base de chien et de chat. La maîtresse d’un chat influenceur sur les réseaux sociaux perd son matou à l’aéroport. Dans le même temps, Jack, un cambrioleur, perd le chien qui vient d’avaler le butin de son dernier casse, un rubis. Les deux animaux se retrouvent embarqués dans un road trip déjanté pour retrouver leurs maîtres à New-York. Et pendant ce temps-là, un flic pourchasse Jack…
Ok, rien que le pitch est déjà crétin. Mais le pire, c’est qu’il est loin d’être ce qu’il y a de plus mauvais dans le film de Reem Kherici. 21 millions de budget dont la moitié alloué au chien et au chat en images de synthèse. Quand on voit la gueule des effets spéciaux, on ne peut s’empêcher de se dire que tout ce pognon dépensé aurait été plus utile pour payer des cours de comédie à Kev Adams. Chien et Chat, c’est un peu le Howard le Canard de 2024, le charme nanar en moins. On se croirait revenu 30 piges en arrière quand Christophe Lambert et Richard Anconina faisaient les pitres dans le nullissime Hercule & Sherlock. Dégueulasses comme rarement, les SFX du film tuent à eux-seuls toute la crédibilité du projet. C’est bien simple, on ne voit que ça, cette espèce de laideur visuelle permanente qui tient plus du mauvais gag que de la production digne. A part ça, c’est lourdingue, écrit avec des phalanges coupées, mis en scène avec les yeux de travers, et si le film tente de jouer la carte de la fantaisie potache à la Philippe Lacheau, il ne parvient pas à enclencher l’adhésion au rire tant son allure de navet ambulant le bouffe du générique de début au générique de fin.

 

 

Par Nicolas Rieux

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