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BOB MARLEY : ONE LOVE de Reinaldo Marcus Green : la critique du film

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Nom : Bob Marley One Love
Père : Reinaldo Marcus Green
Date de naissance : 14 février 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h57 / Poids : NC
Genre : Biopic, Musical

Livret de Famille : Kingsley Ben-AdirLashana LynchJames Norton

Signes particuliers : Correct à défaut de plus.

Synopsis : Bob Marley: One Love célèbre la vie et la musique d’une icône qui a inspiré des générations à travers son message d’amour et d’unité. Pour la première fois sur grand écran, découvrez l’histoire puissante de Bob Marley, sa résilience face à l’adversité, le chemin qui l’a amené à sa musique révolutionnaire.

PORTRAIT D’UNE ICONE

NOTRE AVIS SUR BOB MARLEY : ONE LOVE

Jamais l’histoire de Bob Marley n’avait été racontée au cinéma. Le projet de biopic était à l’étude depuis un bon moment mais sa production avait été annulée il y a quelques années. Il naît enfin alors que l’on approche (l’an prochain) du 80ème anniversaire de sa naissance. Produit par plusieurs enfants du chanteur et réalisé par Reinaldo Marcus Green (lequel enchaîne un second biopic après l’oscarisé La Méthode Williams sur la famille des sœurs tenniswomen), One Love se concentre essentiellement sur une période charnière de la vie de la légende jamaïcaine, quand entre 1976 et 1978 il sera victime d’une tentative d’assassinat puis connaîtra la gloire internationale avec l’album Exodus.

L’un des défauts qui revient le plus avec les biopics, c’est l’absence d’un angle pour éviter de tomber dans la morne illustration linéaire. Au moins, on ne pourra pas reprocher ça à One Love, lequel s’emploie à capter la figure Bob Marley via le prisme de la machine politique qui s’est construite autour de lui et du symbole qu’il représentait dans une Jamaïque au bord de l’implosion. Cet angle qui fait office de fil rouge est la principale qualité d’un film qui égrène ensuite les chansons cultes du chanteur tout en s’arrêtant sur certains moments « fondateurs » de sa vie et surtout, très largement sur l’importance vitale pour lui de faire connaître « sa musique », sa culture et l’idéal rastafari. Autour de ce cœur intéressant, Reinaldo Marcus Green confectionne un biopic qui manque de beaucoup trop de choses pour convaincre pleinement. Produit par la famille du chanteur (rarement un gage de qualité car contrôlé), One Love verse à fond dans la légende quitte à devenir trop conventionnel, trop propre, trop plat aussi. Il lui manque une intense passion, un regard plus profond, une interprétation plus viscérale (Kingsley Ben-Adir est trop fade). Survolant beaucoup de choses, ce biopic sur le roi du reggae se regarde sans déplaisir mais oublie l’essentiel : vibrer et faire vibrer. La figure Bob Marley n’est pas ressuscitée, elle est juste racontée entre élans pertinents et clapotis mollassons.

 

 

Par Nicolas Rieux

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