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LA NOUVELLE FEMME de Léa Todorov : la critique du film

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Nom : La Nouvelle Femme
MèreLéa Todorov
Date de naissance : 13 mars 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 2h10 / Poids : NC
Genre : Drame, Biopic

Livret de Famille : Jasmine TrincaLeïla BekhtiRafaëlle Sonneville-Caby

Signes particuliers : La vie de Maria Montessori

Synopsis : En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux – sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire.

PORTRAITS DE FEMMES

NOTRE AVIS SUR LA NOUVELLE FEMME

La Nouvelle Femme ou le destin de Maria Montessori, médecin et pédagogue mondialement connue pour la méthode d’éducation qui porte son nom. On ne va pas se mentir, on a connu plus vendeur comme pitch de film. Premier long-métrage de cinéma de la réalisatrice de documentaire Léa Todorov, La Nouvelle Femme est incarnée par Jasmine Trinca et Leïla Bekhti et dresse un double portraits de femme, d’un côté une fictionnelle courtisane parisienne très libre, de l’autre une réelle Maria Montessori soumise et prisonnière des conventions patriarcales de son temps.
Oui c’est bien fait. Et bien interprété. Oui le double portrait qui résonne l’un en l’autre est intéressant, et oui le propos ne manque pas de souffler sur les braises d’une actualité brûlante en se servant du film d’époque comme d’un ressort pour évoquer le manque de reconnaissance de la place et du travail des femmes, depuis trop longtemps soumises au patriarcat écrasant. Néanmoins le film de Léa Todorov demeure trop classique, trop ampoulé, trop téléphoné. On y sent le poids de l’écriture et ses idées de fond finissent par éteindre le feu émotionnel qu’aurait pu dégager cette histoire trop désincarnée pour convaincre.

 

 

Par Nicolas Rieux

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