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WONKA de Paul King : la critique du film

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Nom : Wonka
Père : Paul King
Date de naissance : 13 décembre 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h57 / Poids : NC
Genre : Comédie, Musical

Livret de Famille : Timothée ChalametCalah LaneKeegan-Michael Key, Hugh Grant, Rowan Atkinson…

Signes particuliers : Mignon… pour les enfants. 

Synopsis : Découvrez la jeunesse de Willy Wonka, l’extraordinaire inventeur, magicien et chocolatier de l’univers féérique de Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl, dans le film WONKA. Timothée Chalamet incarne ce jeune homme débordant d’idées et déterminé à changer le monde… avec gourmandise ! Cette œuvre haute en couleur, mêlant émotion et humour, prouve que, dans la vie, les rêves peuvent devenir réalité – surtout si on a la chance de rencontrer Willy Wonka.

 

UN P’TIT CHOCOLAT ?

NOTRE AVIS SUR WONKA

C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures. Hollywood adore ressortir cet adage séculaire pour justifier son attrait pour les vieux succès que l’on exhume pour en faire des suites, des prequels, des reboots, des remakes… Alors qu’une certaine morosité a gagné le royaume du divertissement après une année riche en déceptions au box office, voilà que déboule Wonka, un nom bien connu du public. Willy Wonka, c’est le chocolatier mi-déjanté mi-flippant imaginé par Roald Dahl dans Charlie et la Chocolaterie. Et si l’on en faisait un prequel pour raconter son histoire ? Bah ouais ma gueule, bonne idée. Un peu de Timothée Chalamet parce qu’il est à la mode entre Dune et la pub Chanel, une vieille valeur sûre pour l’accompagner (« tiens appelle Hugh Grant de ma part, il fera le job »), du féerique car on sort ça pour les fêtes de Noël, du chocolat bien sûr, et des chansons ! Heu… Mais pourquoi des chansons ? Bah parce que comme ça, ça fait un peu genre truc musical à la Disney. Pas con. Vendu.

On a résumé mais en réalité, comme souvent avec Warner Bros (probablement le studio le moins sûr de lui de la planète Hollywood), il a fallu du temps pour que Wonka prenne forme. C’est en 2016 que la firme lance  le projet d’un préquel à Charlie et la Chocolaterie centré sur la jeunesse de l’excentrique Willy Wonka. Réalisateur des Paddington, Paul King embarque assez vite. Puis l’on évoque Tom Holland avant que le choix définitif ne se porte sur Timothée Chalamet. Les dés sont jetés, en route pour un univers chocolaté pétri de magie et de chansons…

Sans faire d’étincelles particulières, Wonka s’avançait dans les fêtes de fin d’année avec la modestie d’un petit blockbuster attendu sans l’être. Paul King signe un film plutôt mignon, joliment confectionné, avec ce qu’il faut d’humour, d’aventures et de fantaisie pour que son divertissement fonctionne en titillant la fibre rêveuse de ses spectateurs. Ce qui est sûr, c’est que Wonka ne vole personne. Il s’offre avec simplicité comme un joli petit bonbon bien enrubanné pour la période. Le plein de couleurs, un soupçon de magie, un univers féérique, des chansons et bien sûr du chocolat. Tout cela associé à l’enthousiasme d’un Timothée Chalamet que l’on sent motivé par son rôle de showman Milka et nous voilà avec un film calibré pour les enfants (plus que le Charlie et la Chocolaterie de Burton où son Willy Wonka pouvait vite avoir des airs de « freaks » effrayant). Seul souci, il n’en reste pas grand-chose au final, pas plus une mélodie qu’une scène particulière.  Ce qui tend à pointer du doigt une forme de fadeur ou d’insipidité générale, qu’un bel écrin tente de cacher tant bien que mal. Bilan, contrairement aux mémorables Charlie et la Chocolaterie de Mel Stuart ou de Tim Burton, ce Wonka sera vite oublié, et ce malgré sa sympathie immédiate.

 

Par Nicolas Rieux

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