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ARGYLLE de Matthew Vaughn : la critique du film

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Spectateurs

 

Nom : Argylle
Père : Matthew Vaughn
Date de naissance : 31 janvier 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h20 / Poids : NC
Genre : Action, Comédie, Espionnage

Livret de Famille : Bryce Dallas HowardSam RockwellHenry Cavill, Samuel L. Jackson, Bryan Cranston…

Signes particuliers : On n’a pas déjà vu ce film ?

Synopsis : Elly Conway est l’auteure solitaire d’une série de romans d’espionnage à succès, dont l’idée du bonheur se résume à une soirée tranquille à la maison avec son ordinateur et son chat, Alfie. Mais lorsque les intrigues de ses livres, centrés sur l’agent secret Argylle et son combat pour démanteler un réseau d’espions mondial, commencent à ressembler étrangement aux opérations secrètes d’une véritable organisation d’espions, sa tranquillité ne devient plus qu’un souvenir. Aux côtés d’Aidan, un espion pourtant allergique aux chats, Elly n’hésite pas à embarquer Alfie dans son sac à dos pour mieux se lancer dans une course contre la montre aux quatre coins de la planète afin de distancer de dangereux tueurs et empêcher ses fictions de dépasser la réalité.

UN SOUS-KINGSMAN

NOTRE AVIS SUR ARGYLLE

Matthew Vaughn sort de l’univers de Kingsman pour nous faire un… Kingsman bis. Après 3 longs-métrages sur l’organisation des services secrets (deux films et un prequel), Matthew Vaughn dit enfin adieu à ses Kingsman pour changer d’univers. Mais le cinéaste retourne illico presto dans la comédie d’espionnage avec Argylle. L’histoire d’une célèbre romancière autrice d’une saga à succès sur un espion qui, du jour au lendemain, se retrouve elle-même embarquée dans l’univers trépidant et dangereux des agents secrets dont elle narrait les aventures depuis son salon. Un choc qui va confondre sa réalité et sa fiction.

Rien d’original sous le soleil de Matthew Vaughn. Avec Argylle, le réalisateur nous sert ni plus ni moins qu’un resucée de Kingsman… en moins bien. Si le divertissement est généreusement rythmé, c’est pour mieux masquer un scénario plus troué que l’oreiller d’un hérisson. Action explosive, bastons chorégraphiées et humour délirant sont au service d’une histoire balourde multipliant les rebondissements grotesques. C’eût été presque sympa façon Au Revoir à Jamais qui rencontre… bah Kingsman. On en revient au point de départ, Argylle manque cruellement d’originalité. Sa platitude artistique et son intermittente laideur visuelle achève d’en faire un produit pas forcément détestable mais ironiquement ennuyeux malgré son spectacle frénétique. Dans le genre, on lui préfère largement un Bullet Train.

 

Par Nicolas Rieux

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