Mondomètre
Carte d’identité :
Nom : Departure
Père : Andrew Steggall
Date de naissance : 2015
Majorité : 31 mai 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h49 / Poids : NC
Genre : Drame
Livret de famille : Juliet Stevenson, Alex Lawther, Phénix Brossard…
Signes particuliers : Un drame éthéré pas aussi ravissant qu’il voudrait l’être.
SONGE D’UNE SEMAINE D’ÉTÉ
LA CRITIQUE DE DEPARTURE
Résumé : Beatrice et son fils passent une semaine dans une maison de vacances, dans un coin isolé du sud de la France. Le jeune Elliot fait la connaissance de Clément, un adolescent mystérieux, qui poussera peu à peu Elliot et sa mère à affronter leurs désirs. Pour chacun, c’est un changement profond qui se profile…
Premier film du réalisateur britannique Andrew Stegall, Departure s’est fait remarqué aux festivals de Cabourg et de Dinard, desquels il est reparti primé. L’histoire d’un jeune adolescent qui part quelques jours avec sa mère dans leur maison du sud de la France afin de la vider, le couple étant au bord du divorce. Dans ce petit village bucolique à la tranquillité imperturbable, Elliott va faire la connaissance de Clément, un garçon mystérieux un brin rebelle. Elliott va devoir affronter ses désirs et comprendre son éveil amoureux…Les intentions étaient bonnes, d’autant qu’Andrew Stegall fait preuve d’une volonté permanente d’envelopper son récit dans une sensibilité et une délicatesse palpable à chaque plan, où l’on sent la mélancolie qui étreint chacun des protagonistes. Mais Departure ne parvient pas à éviter un certain schématisme du propos, de son approche, de ses personnages et de la démonstration, associé à une trop grande simplicité de son histoire et une fâcheuse tendance à toujours surligner ses idées au risque de les rendre artificielles et de surcharger le dispositif. Ensemble, ces impressions mènent le film vers une légère pointe d’ennui poli, seulement rattrapée par l’intention de tout mettre en œuvre pour rendre l’effort attachant, notamment grâce à une sobriété narrative qui épouse une certaine poésie naturaliste. Doucement ténébreux, Departure est une chronique filante, qui s’applique à séduire mais n’y parvient que par intermittence, à l’image de ses comédiens. A l’écran, le jeune Alex Lawther éblouit, compensant la prestation trop forcée de son voisin Phénix Brossard.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux