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CONTAGIOUS (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Panic at Rock Island
Père : Tony Tilse
Livret de famille : Grant Bowler (Jim), Zoe Cramond (Ari), Eli Kent (Zed), Damian Walshe-Howling (Rufus), Vince Colosimo (Hirsch), Jessica Tovey (Nina), Dee Smart (Denny)…
Date de naissance : 2011
Nationalité : Australie, Nouvelle-Zélande
Taille/Poids : 1h35 – Budget NC

Signes particuliers (+) : Une relecture australienne plus modeste et médiocre du Contagion de Soderbergh. Divertissant, efficace et attachant.

Signes particuliers (-) : Un traitement emprunté au téléfilm et peu d’ambitions. Un film dispensable.

 

L’ANGINE BLANCHE A CÔTÉ, C’EST UN NEZ QUI COULE…

Résumé : Sur une île australienne, un grand festival de rock doit se tenir tout le week-end. Tout se déroule à peu près correctement, jusqu’à ce qu’un jeune homme, malade, soit à l’origine d’une épidémie foudroyante…

Mon premier est une affiche qui pue l’opportuniste marketing en s’inspirant ouvertement de celle du Insidious de James Wan. Mon second est un pitch qui fleure bon quant à lui le resucé du récent Contagion de Soderbergh. Mon troisième est une impression générale qui laisse présager que le film traite d’une épidémie transformant les gens en zombies, genre toujours aussi séducteur auprès des fans. Mon tout est Contagious, petite série B venue d’Australie et de sa voisine la Nouvelle-Zélande, et qui sent à vingt milles le navet bas de gamme sans grand intérêt. Réalisé par Tony Tilse, un tâcheron expert en séries télé (Farscape, City Homicide…), coupable également de quelques téléfilms, Contagious est lui-même un produit télévisé reprenant les bases du film de zombies (un virus, une épidémie qui se répand à la vitesse de la lumière, les victimes qui se transforment en quasi-morts vivants) pour les croiser avec les celles du film évoqué de Soderbergh ou comment une cellule sanitaire gère une épidémie qui devient de plus en plus incontrôlable alors qu’elle ne sait absolument pas à quoi elle a affaire. A mi-chemin entre le thriller médical et le film catastrophe, Contagious n’a pas grand-chose qui plaide en sa faveur et pourtant, cette modeste fiction télé arrive presque à tirer son épingle du jeu.

Emmené par Grant Bowler, que les amateurs de séries grand public ont pu voir dans Ugly Betty ou True Blood, Contagious ne casse pas trois pattes à un canard mais a le mérite d’essayer de se hisser un poil plus que haut que sa condition de nanar de luxe et de tenir en haleine un public qui, une fois qu’il a compris qu’il n’y aura pas de zombies là-dedans, pourra se repaître d’une intrigue ciselée et efficace sur la propagation d’un virus ultra-contagieux, malheureusement plombée par des ambitions de téléfilm. Sur le ton, le rythme et la mécanique de déroulement du récit, Contagious est en effet seulement un téléfilm distrayant mais guère plus et Tilse ne parvient jamais à atteindre le niveau tendu des long-métrages du genre (Contagion, Alerte!…). Il se rabat alors sur le minimum, faire passer un bon moment, éviter l’ennui et la médiocrité et pour ça, cet autrement titré Panique à Rock Island fait le boulot sans démérité même s’il laisse la dent creuse une fois terminé. Il n’empêche qu’il reste très largement dispensable tant il n’apporte pas grand-chose au cinéphile averti.

Bande-annonce :

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