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LE SOLEIL DE TROP PRES de Brieuc Carnaille : la critique du film

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Nom : Le soleil de trop près
Père : Brieuc Carnaille
Date de naissance : 2021
Majorité : 28 septembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Drame

Livret de Famille : Clément RoussierMarine VacthDiane Rouxel

Signes particuliers : Un film qui va passer sous le radar. 

Synopsis : À sa sortie d’hôpital psychiatrique, Basile se réfugie chez sa sœur Sarah. Elle est sa seule famille et sa plus grande alliée pour se reconstruire. Aussi flamboyant qu’instable, Basile parvient à trouver du travail et rencontre Élodie, une jeune mère célibataire : il se prend à rêver d’une vie « normale »…

 

 

LA FANTAISIE D’UN HOMME MALADE

NOTRE AVIS SUR LE SOLEIL DE TROP PRES

Le soleil de trop près, c’est l’histoire d’un homme qui rêverait d’être « normal » mais qui n’y arrive pas malgré ses efforts. Basile est un jeune garçon fantasque et flamboyant, un cabotineur naturel qui voit la vie en grand. Amusant ? Pas vraiment. Car en réalité, derrière ce joli visage gouailleur, se cache un jeune homme malade souffrant de schizophrénie. Sa sœur (Marina Vacth) fait tout pour l’aider, mais parfois la réalité est trop dure. Premier long-métrage de Brieuc Carnaille, Le soleil de trop près est porté par Clément Roussier, jeune acteur vu dans quelques petits bouts de films où la série Ainsi Soient-ils.
Il suffit de revoir le formidable Les Intranquilles de Joachim Lafosse pour comprendre et mesurer tout ce qui sépare un très bon film d’un effort trop moyen pour convaincre. Le Soleil de trop près n’est pas dénué de qualités. Un sujet intéressant, de bons comédiens (l’excellent Clément Roussier en tête), une mise en scène qui affiche quelques idées. Mais il lui manque ce « petit truc » qui sublimerait tout, cette touche de grandeur qui le sortirait de sa monotone description du quotidien tragique et houleux d’un homme malade. Au fond, Le soleil de trop près est surtout très programmatique, déroulant son récit en franchissant tous les passages obligés nécessaires à son histoire. Et s’il tente bien de se montrer solaire et plein de tendresse dans son portrait balancé entre humour et drame, il lui manque inlassablement cette puissance évocatrice qui l’élèverait.

 

Par Nicolas Rieux

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