Mondociné

BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER de Ryan Coogler : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs


Nom : Black Panther : Wakanda Forever
Père : Ryan Coogler
Date de naissance : 2022
Majorité : 09 novembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h42 / Poids : NC
Genre : Super-héros

Livret de Famille : Letitia WrightLupita Nyong’oDanai Gurira, Angela Bassett, Martin Freeman…

Signes particuliers : 2h42 selon Disney… 5h selon les manifestants. 

Synopsis : La Reine Ramonda, Shuri, M’Baku, Okoye et les Dora Milaje luttent pour protéger leur nation des ingérences d’autres puissances mondiales après la mort du roi T’Challa. Alors que le peuple s’efforce d’aller de l’avant, nos héros vont devoir s’unir et compter sur l’aide de la mercenaire Nakia et d’Everett Ross pour faire entrer le royaume du Wakanda dans une nouvelle ère. Mais une terrible menace surgit d’un royaume caché au plus profond des océans : Talokan.

 

IL EST LONG LE VOYAGE AU WAKANDA

NOTRE AVIS SUR BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER

Fans de Marvel ou non, on doit avouer que ce deuxième volet des aventures de Black Panther nourrissait une certaine curiosité. Non pas parce que le premier chapitre brillait d’excellence mais davantage pour voir comment Marvel allait gérer la disparition aussi soudaine que tragique de sa star, un Chadwick Boseman décédé en août 2020 dès suites d’un cancer du colon. Et ce Black Panther : Wakanda Forever de rappeler un certain Fast & Furious 7 qui avait dû intégrer le même drame après la mort de Paul Walker. La nuance, Chadwick Boseman n’avait encore rien tourné, il fallait donc lui ménager une sortie à la fois respectueuse, digne et si possible émouvante. A Ryan Coogler, réalisateur du premier, la charge de sublimer tout ça.
Conséquence des évènements, on s’en doutait bien, le cœur de ce Black Panther : Wakanda Forever allait être de gérer narrativement la « transition » d’un héros vers un autre. Qui pour reprendre le costume noir laissé vacant par le Roi T’Challa ? Les candidats étaient multiples, même si tous les regards se tournaient vers un nom que l’on découvrira au cours de l’histoire. Sauf que cette intrigue logiquement pas prévue et de fait rajoutée, vient s’additionner au reste du plan initial. Et ça fait beaucoup. Prenez Black Panther, ajoutez-y une pointe d’Avatar, un soupçon d’Aquaman voire une pincée de Transformers, et vous obtenez un cocktail de spectacle concentré dans une pinte aux allures de gros vase difficile à boire en entier. Par séquences, ce Black Panther 2 propose des choses intéressantes. Comme une introduction plutôt encourageante, comme quelques passages d’action visuellement beaux et efficaces, comme quelques idées de mise en scène ou des échanges dialogués pas inintéressants. Mais tout ça est noyé dans un morceau de plus de 2h40 qui s’étire en longueur au point d’en être assommant. D’autant que, plus le film avance, moins il devient passionnant. Alors qu’il essaie d’écrire l’avenir de Black Panther tout en racontant une intrigue présente et en gérant ce passé qu’il fallait intégrer, Wakanda Forever avait beaucoup trop à faire côté scénario. Et ça se sent. A vouloir tout faire, le film de Ryan Coogler se perd en route, et nous perd en route. Interminable et plombé par des baisses de rythme trop conséquentes, il peine à tenir en haleine. Reste un bel hommage à Chadwick Boseman (notamment via un logo Marvel retravaillé et sans musique) dans un film qui s’essaie à l’expérience cathartique et qui donne largement voix aux thématiques du deuil, de la passation et de la figure super-héroïque.

 

 

Par Nicolas Rieux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux