Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Tango & Cash
Père : Andrei Konchalovsky et Albert Magnoli
Livret de famille : Sylvester Stallone (Tango), Kurt Russell (Cash), Teri Hatcher (Kiki Tango), Jack Palance (Yves Perret), Brion James (requin), Michael J. Pollard (Owen), James Hong (Quan)…
Date de naissance : 1989 / Nationalité : USA
Taille/Poids : 1h37 – 55 millions $
Signes particuliers (+) : Une pure éclate aussi drôle que divertissante. Action spectaculaire, humour ravageur à grand renfort de punchline dévastatrice et second degré bien imprégné… Tango & Cash est un must à revaloriser !
Signes particuliers (-) : Les défauts de son accouchement douloureux transpirent ça et là.
LES ARMES FATALES
Résumé : Les deux meilleurs policiers de la ville, rivaux l’un de l’autre, sont victimes d’un complot organisé par un baron de la drogue et visant à les faire mettre sur la touche pour se dégager le terrain. D’un côté, Tango, flic modèle, organisé et cérébral et de l’autre, Cash, plus brouillon et tête brûlée, marchant à l’instinct. Ils vont devoir s’allier pour s’innocenter.
Dans une période marquée par le renouveau du Buddy Movie initié par L’Arme Fatale et où les ersatz pullulaient en s’engouffrant dans la brèche ouverte, le puissant producteur hollywoodien Joel Silver lance ce Tango et Cash reposant sur une classique histoire de cohabitation forcée (très empruntée au film de Richard Donner) entre deux flics que tout oppose à commencer par leurs aux méthodes et leur personnalité. Plutôt que de jouer et copier complètement son modèle avec conflit générationnel ou opposition physique, l’idée est cette fois-ci de capitaliser sur un duo alléchant de deux gros bras du cinoche musclé, avec d’un côté notre Rocky/Rambo Sylvester Stallone et de l’autre, le génial Kurt Russell alors au sommet de sa popularité.
L’histoire du film est un modèle d’exemple de film devant sa notoriété au marché vidéo qui l’a érigé au rang de « film culte » pour beaucoup de fans d’un cinéma d’action pop-corn à l’ancienne. Après de gros problèmes de production marquée par l’éviction du cinéaste Andreï Konchalovsky, remplacé en fin de tournage et au pied levé par le peu connu Albert Magnoli (le musical Purple Rain avec Prince) suite à un désaccord artistique de fond sur les proportions que devait prendre la part de comédie dans ce que le cinéaste voulait comme un actionner pur sang à l’inverse du producteur qui voulait en faire davantage une comédie enjouée, Tango et Cash débarque en salles massacré au préalable par la critique. Son succès sur le sol américain sera modeste (63 millions d’engrangés pour 55 de dépensés) et il se verra nommé dans plusieurs catégories (acteur, premier et second rôle et scénario) dans la cérémonie alternative américaine récompensant les pires œuvres de l’année. Et pourtant, il deviendra alors un hit inattendu sur le juteux marché de la VHS (à l’époque – désolé les jeunes) ce qui participera à sa renommée et sa pérennité au fil des années. Ça et bien sûr son casting qui fait quand même très fort dans le domaine.
Surprenant, Tango et Cash se savoure peut-être mieux aujourd’hui qu’à l’époque où il sentait clairement l’opportunisme pour surfer sur la vague L’Arme Fatale avec au passage un scénario bien moins épais et des personnages bien moins écrit. Si le temps permet de partiellement occulter, ou du moins de se détacher un peu de la redite ressentie sur le moment au tout début des années 90 (la première des aventures du tandem Glover/Gibson datait de deux ans avant et la séquelle de la même année) pas de doute sur les emprunts allant quasiment à copier le scénario et la mécanique de l’illustre modèle originel. Mais fort de notre recul temporel, finalement ce Tango et Cash se savoure plutôt agréablement d’autant qu’il remplit à merveille son rôle de produit d’entertainement bien troussé et efficace. Comme si la bataille rangée ouverte entre le producteur et le metteur en scène avait apporté un équilibre honnête servant les intérêts du métrage, on se retrouve devant un juteux et généreux spectacle aussi bien peu avare en action qu’il ne l’est en humour.
Exit tout de même la noirceur du premier volet de L’Arme Fatale qui faisait toute sa qualité et son originalité détonante, ce qui n’est au final pas plus mal, évitant au moins que le copié-collé ne soit total. Tango et Cash se révèle être un petit plaisir efficace et plaisant à redécouvrir agréablement pour le charisme d’un Kurt Russell alors à la mode, pour le charme de la toute mignonne et alors jeunette Teri Hatcher (interprétant la charmante sœur de Tango ce qui ne manquera pas de plaire à son ancien rival et nouvel ami de fortune, Cash –sans jeu de mot intentionnel) pour son mélange des tons haut en couleur et surtout pour un Stallone en forme et se plaisant à se tourner lui-même en dérision tout au long du film entre scène de nu étonnante et phrases jubilatoires parmi lesquelles on retiendra le sublime : « Rambo n’est qu’une lopette ! » Bien sympa !
Bande-annonce :
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