Nom : On Swift Horses
Père : Daniel Minahan
Date de naissance : 30 avril 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h59 / Poids : NC
Genre : Drame
Livret de Famille : Daisy Edgar-Jones, Jacob Elordi, Will Poulter, Sasha Calle…
Signes particuliers : Anecdotique.
Synopsis : Muriel et son mari Lee démarrent une nouvelle vie en Californie lorsque qu’il revient de la guerre de Corée. Rapidement, l’équilibre de leur couple va être bouleversé par l’arrivée du charismatique Julius, le frère de Lee, un flambeur au passé secret. Un triangle amoureux se forme. Mais Julius décide de suivre Henry, un jeune joueur de cartes dont il est tombé amoureux. Ébranlée par ce départ et plus éprise d’indépendance que jamais, Muriel trouve un exutoire dans les courses de chevaux et l’exploration d’un amour qu’elle n’aurait jamais osé imaginer…
EXPLORATIONS EXISTENTIELLES
NOTRE AVIS SUR LES INDOMPTÉS

Que cherche à nous raconter Les Indomptés ? C’est la question que l’on se pose encore plusieurs jours après la découverte du film. Daniel Minahan parle de désirs inavoués, de quêtes de liberté, de quêtes de soi-même, de la nécessité de suivre son instinct plutôt que de se laisser enfermer dans une vie dont on ne veut pas vraiment. Car l’épanouissement personnel est ce qu’il y a de plus important. Ce mélange de tourments existentiels, auxquels s’ajoute un regard sur les illusions du rêve américain, c’est ce que semble vouloir traiter Les Indomptés. « Semble » car Daniel Minahan nous perd dans les rouages maladroits d’un film confus, mal écrit, mal structuré et surtout peu captivant. N’est pas Todd Haynes qui veut et Les Indomptés est bien loin d’un Carol, auquel il fait parfois penser. Les Indomptés semble vouloir raconter plein de choses mais se dissout sur lui-même pour ne raconter finalement pas grand-chose. Le principal problème, c’est que les différentes trajectoires des personnages peinent à se fondre les unes avec les autres pour créer un récit fluide et harmonieux. Les Indomptés papillonnent autour de ses protagonistes sans jamais les rendre très intéressants, ni eux ni leurs histoires auxquelles on ne s’accroche pas vraiment. En résulte un film étrangement plat, une œuvre quelque peu atone, engoncée dans son esthétique chic et navigant mollement entre le drame, la romance et un regard sur la société américaine des années 50.