ANGES & CIE de Vladimir Rodionov : la critique du film

Une ange gardien douée dans son job est sur le point d’être élévée au rang d’Archange. Malheureusement, une mission toute simple va bloquer sa promotion. Paul est censé s’envoler pour Rome où il doit se marier avec sa promise. Raphaëlle gère parfaitement la chose et tout se passe comme sur des roulettes… jusqu’à une grève SNCF qui remet sur la route de Paul, Léa, une femme avec qui il avait passé une nuit dans un ascenseur en panne il y a dix ans. Raphaëlle va t-elle pouvoir contrecarrer l’irrésistible attraction qui risque de foutre en l’air le destin prévu ?

Circulez, il n’y a pas grand-chose à voir. Il fut un temps où Anges & Cie aurait été un simple téléfilm dont la place se serait limitée au petit écran. On aurait appelé ça « Joséphine, Ange Gardien », un truc du genre… Et c’eut été très bien comme ça. On se demande bien ce qui a pu changer aujourd’hui pour que l’on retrouve une production aussi insignifiante en salle. Reprenant des codes télévisuels et youtubesques, Anges & Cie oublie que dans le mot cinéma, il y a la notion de « cinéma ». Pauvre dans son écriture poussive et artificielle, pauvre dans sa mise en scène sans inspiration, pauvre dans son univers artistique digne d’un sketch de programme court, pauvre même dans ses effets spéciaux embarrassants (on fait presque mieux avec une vulgaire appli IPhone)… Anges & Cie n’a pas grand-chose à défendre. Le film de Vladimir Rodionov se veut comme une petite fantaisie divertissante mais c’est tout le problème, il voit tout en « petit » et manque cruellement d’ambitions et d’une folie humoristique qui aurait pu faire la différence.