Nom : Une pointe d’amour
Père : Maël Piriou
Date de naissance : 30 avril 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de Famille : Julia Piaton, Grégory Gadebois, Quentin Dolmaire…
Signes particuliers : Gentillet.
Synopsis : Mélanie, avocate, atteinte d’une maladie incurable, a décidé qu’il était temps de profiter de la vie ! Elle embarque Benjamin, son ami de toujours, dans un périple vers l’Espagne pour explorer enfin leur sensualité dans une maison close. Les voici à bord d’un van délabré, conduit par Lucas, un chauffeur bourru sorti de prison la veille. Contrairement à Mélanie, Benjamin ne semble pas pressé d’arriver et fait d’ailleurs tout pour prolonger cet improbable voyage à ses côtés…
ROAD TRIP EN FAUTEUILS ROULANTS
NOTRE AVIS SUR UNE POINTE D’AMOUR

L’idée d’Une pointe d’amour n’est pas sans rappeler Mission Paradis, chouette feel good movie sorti chez nous il y a quatre ans dans un relatif anonymat. Dommage car la modeste comédie américaine de Richard Wong était assurément l’un des meilleurs moyens de commencer l’été 2021. On n’en dira pas autant du film de Maël Piriou qui, sans être honteux, est en revanche très oubliable. Le cinéaste signe une comédie fonctionnelle qui fait son job sans jamais dépasser sa fonction. C’est un peu le souci, cette incapacité à transcender un scénario très écrit et artificiel, rempli de prétextes et tenu par de grosses ficelles. Une pointe d’amour n’est jamais très imaginatif, jamais très inspiré dans l’humour, jamais très subtil dans son propos qui enfonce des portes grandes ouvertes sur le regard accordé au handicap. Bref, rien n’est de nature à vraiment surprendre. En subsiste néanmoins une petite comédie du dimanche soir pas désagréable à regarder et plutôt bien interprétée (surtout par Grégory Gadebois), qui assure quelques légers sourires et moments d’émotion. Mais comme trop de films de son acabit, ça manque cruellement de cinéma et ça sonne comme un téléfilm.