La Mondo-Note :
Carte d’identité :
Nom : T’as Pécho ?
Mère : Adeline Picault
Date de naissance : 2019
Majorité : 29 juillet 2020
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h38 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Paul Kircher, Inès d’Assomption, Ramzy Bedia, Vincent Macaigne…
Signes particuliers : Les Beaux Gosses version 2020.
DUR DUR D’ÊTRE UN ADO
NOTRE AVIS SUR T’AS PÉCHO ?
Synopsis : Arthur, 15 ans, a un coup de foudre pour Ouassima, qui ne le regarde même pas… Alors que lui n’a jamais pécho, elle sort avec Matt, le beau gosse du collège. Pour s’approcher d’elle, Arthur rassemble une bande de losers célibataires et lui propose de leur donner des cours de péchotage, à 10 euros la leçon. Dans les vestiaires de la piscine, débute alors un long apprentissage intime et collectif sur « les filles et l’amour : mode d’emploi ».
Pour son premier long-métrage, la réalisatrice Adeline Picault s’est intéressée à… l’adolescence. Tiens donc, comme c’est original. Fasciné par cet entredeux âge où tout se bouscule, elle a imaginé un ado 100% pur jus qui sera pour elle, une porte d’entrée afin de parler d’un sujet encore plus dominateur : l’amour. Dans T’as Pécho ?, un groupe de collégiens abonnés à la loose avec les filles réussit à convaincre une de leur camarade de classe de leur apprendre à « pécho des filles ». Si tant est qu’il existe une méthode…
Pour parler de son style « épuré et au plus proche de ses personnages », la réalisatrice Adeline Picault évoque le cinéma de Claude Sautet ou de Noah Baumbach. On va faire comme si on n’avait rien lu. Dans une réalité moins fantasmée et plus terre-à-terre, T’as Pécho ? voudrait plutôt marcher sur les traces de Sex Education et des Beaux Gosses. Mais il se tord la cheville en chemin. Là où les ados de la comédie culte de Riad Sattouf était drôles et attachants, ceux de T’as Pécho ? sont au contraire tous insupportables, caricaturalement têtes à claques et pour la plupart incarnés par de très mauvais comédiens. Rares sont les moments de lumière dans cette comédie romantique d’émancipation aussi consternante qu’avare en rires, qui souffre en prime d’une fort mauvaise écriture, de dialogues bêtes à bouffer du foin et d’une totale absence de mise en scène. Autant d’éléments à charge qui ôte tout espoir de petite mignonnerie estivale sympathique. A fuir.
BANDE-ANNONCE :
Par Wilfried Rennahan