Mondociné

NÉ À JÉRUSALEM (ET TOUJOURS VIVANT) de Yossi Atia et David Ofek : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs

La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Né à Jérusalem (et toujours vivant)
Père : Yossi Atia et David Ofek
Date de naissance : 2019
Majorité : 22 juillet 2020
Type : Sortie en salles
Nationalité : Israël
Taille : 1h23 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique

Livret de famille : Yossi Atia, Lihi Kornowski, Itamar Rose…

Signes particuliers : Une comédie dramatique chargée en particules d’ironie.

L’AUTRE JÉRUSALEM

NOTRE AVIS SUR NÉ À JÉRUSALEM (ET TOUJOURS VIVANT)

Synopsis : Ronen, qui vit dans le cœur du quartier touristique de Jérusalem, invente une nouvelle forme de « visite guidée » : le tour des attentats de ces dernières années… 

Le cinéma israélien a souvent montré qu’il  était capable d’un humour noir salvateur pour traiter des sujets difficiles qui endolorissent la société israélienne. Né à Jérusalem (et toujours vivant) s’en fait une nouvelle démonstration. Réalisé à quatre mains par le duo David Ofek et Yossi Atia, le film s’impose comme une comédie dramatique qui flirte avec les oripeaux du documentaire pour narrer le parcours de Ronen, un jeune homme vivant au cœur du quartier touristique de la ville et qui va inventer une nouvelle forme de visite guidée du coin, le tour des plus gros attentats de ces dernières années !

Tout remonte à 2012, quand Yossi Attia (réalisateur mais également acteur principal) avait eu l’idée d’une performance en forme de visite guidée remontant les lieux des attentats les plus marquants de la rue Jaffa, avenue aussi célèbre pour son tourisme que pour le nombre d’attaques sanglantes qu’elle a subies. L’événement à l’ironie mordante avait connu un écho mondial dans la presse et Né à Jérusalem (et toujours vivant) en reprend aujourd’hui le procédé. Emmené par un personnage à la nonchalance un peu lunaire qui le rend assez attachant, le film se savoure comme une comédie pince-sans-rire dans laquelle vient habilement se glisser une émotion présente mais jamais forcée. Mais quand le film tente d’étoffer son idée de départ à travers un développement de son personnage, c’est là que les maladresses arrivent et qu’il perd un peu de sa force car il s’écarte de ce qui faisait sa force, son humour noir doucement acerbe.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux