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SUMMER CAMP d’Alberto Marini : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Summer Camp
Père : Alberto Marini
Date de naissance : 2019
Majorité : 24 mars 2020
Type : Disponible sur OCS
Nationalité : Espagne, USA
Taille : 1h24 / Poids : NC
Genre : Horreur

Livret de famille : Diego Boneta, Jocelin Donahue, Maiara Walsh, Alex Monner…

Signes particuliers : Circulez, y’a (presque) rien à voir.

HORREUR À L’ESPAGNOLE

NOTRE AVIS SUR SUMMER CAMP

Synopsis : En espérant y vivre de nouvelles expériences, quatre jeunes acceptent de travailler comme moniteurs et monitrices dans un camp d’été. La propagation incontrôlable d’une infection qui rend chacun agressif va entraîner le groupe dans une spirale infernale d’horreur et de folie. Pour pouvoir trouver l’origine de cette infection tout en réussissant à rester en vie, chaque membre du groupe va devoir lutter contre le temps. Et contre eux-mêmes…  

Le 24 mars dernier est apparu sur OCS le film d’épouvante Summer Camp, réalisation de l’italien Alberto Marini (scénariste de Malveillance)… qui remonte à 2015 ! « Mieux vaut tard que jamais » a t-on coutume de dire, mais quand même, y’a des limites aux bornes… Bref, un réalisateur italien pour un film qui se passe en Espagne, coproduction ibérico-américaine avec des acteurs mexicains qui jouent des jeunes amerloques… Rien que sur le papier, Summer Camp puait le gros bordel à des kilomètres. Pas de bol, y plonger ne relève pas le niveau. L’histoire tourne autour de quatre moniteur et monitrices d’un curieux camp de vacances qui s’apprête à ouvrir ses portes pour l’été. Mais la veille, une étrange infection se propage et rend agressifs les membres du petit groupe, genre bave noirâtre et yeux chelous. Ok, concrètement, pas grand-chose de neuf sous le soleil de l’horreur.

Et en effet, Alberto Marini ne va proposer grand-chose si ce n’est une enfilade de clichés vaguement recouverts par une indéniable efficacité du rythme. Produit entre autres par Jaume Balaguero, Summer Camp déroule son affaire sans jamais exciter le chaland contraint de s’infliger un truc semblable à mille autres trucs déjà-vu mainte et mainte fois. L’étroitesse criant du budget rend la proposition vulgairement cheap mais l’on peut toujours pardonner un défaut d’argent quand des idées viennent compenser. Sauf que Summer Camp en a guère sous le coude pour faire tourner la boutique mise à part une seule, celle d’alterner les positions der ses personnages, tour à tour victimes ou bourreaux des autres. Malheureusement, on finit par vite éprouver un certain désintérêt devant une mécanique poussive qui tourne à vide, peu aidée par une mise en scène d’une extrême indigence à base de shaky cam et de surmontage et par un scénario souvent nonsensique et globalement trop fonctionnel, qui se contente seulement d’aligner les balises de son histoire sans jamais rien étoffer. En bref, peut-être pas le pire de la production horrifique moderne mais certainement pas le meilleur non plus. Juste plat et inintéressant.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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