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STAR CRUISER (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Nydenion
Parents : Jack Moik
Livret de famille : Andreas Arens, Caspar Arnhold, Michael Arnold, Mirjam Barner, Jack Moik…
Date de naissance : 2011
Nationalité : Allemagne
Taille/Poids : 1h35 – 4 millions €

Signes particuliers (+) : L’Europe essaie au moins de faire de la SF. L’ambition et quelques éléments de la séquence d’intro.

Signes particuliers (-) : Mauvais, cheap, ridicule. Mal écrit, mal dirigé, très mal interprété. Tout est raté. Porte l’odeur du navet interplanétaire.

 

QUAND LA CONNERIE EST INTERGALACTIQUE…

Résumé : En 2630, l’empire Skylon et la confédération se livre une guerre depuis 57 ans. La paix est la seule issue. L’armée fait appel à un ex-officier devenu mercenaire, Rick Walker. Sa mission est simple, convoyer une ambassadrice sur un vaisseau où les négociations doivent avoir lieu…

Attention, les Allemands débarquent ! Rassurez vous, sur le terrain de la science-fiction seulement. Premier film (et on l’espère, le dernier aussi) d’un tâcheron nommé Jack Moik, Nydenion, titré à l’international Star Cruiser car ça sonne plus Star Wars dans l’âme, nous refait le coup du japonais Space Battleship. Une belle affiche, un projet de SF ambitieux alléchant à mi-chemin entre la série Battlestar Galactica, Star Wars et Star Trek et des effets spéciaux annoncés spectaculaires. Et comme pour son homologue asiatique, le résultat est une catastrophe et encore, le terme est faible.

Série B emballée avec l’esthétique d’un pauvre jeu vidéo bas de gamme, Nydenion est une belle et vaste arnaque ressemblant plus à un pilote de série télé cheap pour Sci Fi Channel qu’à un vrai film de cinéma. Avec sa star Andreas Arens ressemblant à un croisement entre Christophe Lambert et Nathan Fillion dont le jeu nous ballote entre éclats de rire et consternation, ses images sur fond vert réalisées avec des moufles faisant passer Maïté pour une fine cuisinière délicate, son scénario passant en dessous du degré zéro de bêtise et sa mise en scène statique devenant navrante dès qu’elle tente le mouvement, Star Cruiser (ouais, ça claque plus que Nydenion) est une belle pantalonnade risible où tout converge vers la sous-bouse. Mal éclairé, mal monté, mal exécuté et pompant à tout va dans tous les classiques de la science-fiction, ce modeste budget de 4.000.000 d’euros (quand même !) est ni fait ni à faire. Visiblement, personne n’y croyait sur le tournage alors que dire du spectateur catastrophé devant tant de nullité. Et la cerise sur le gâteau de la mocheté de l’ensemble, c’est que c’est d’un ennui incommensurable !

Sorti en DVD et Blu-ray récemment (24 euros en magasin, ils osent tout) cette nouvelle tentative de genre outre-rhin après Cargo, coproduction germano-suisse de meilleure tenue (sans être très bonne attention) Star Cruiser est à oublier, pour le bien de tous.

Bande-annonce :

One thought on “STAR CRUISER (critique)

  1. Au sortir du film j’ai eu l’impression de m’entendre dire, comme à la fin du trailer : « Pourquoi moi ? ».
    Mais ensuite, personne ne m’a dit « parce que vous êtes le meilleur ». D’une certaine manière, tant pis : cela aurait signifié que j’étais le dernier homme sur Terre.

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