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SARS WARS (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Khun krabii hiiroh
Parents : Wantha Taweewat
Livret de famille : Suthep Po-ngam, Supakorn Kitsuwon, Phintusuda Tunphairao, Lene Christensen, Andrew Biggs, Naowarat Yuktanan, Somlek Sakdikul, Boriwat Yuto…
Date de naissance : 2004
Nationalité : Thaïlande
Taille/Poids : 1h35 – Budget N.C. mais confortable

Signes particuliers (+) : 2-3 effets gores. Un esprit délirant bourré d’influences/hommages que les amateurs d’asiacrétineries aimeront.

Signes particuliers (-) : Nanardesque, brouillon et bordélique. Se focalise entièrement sur sa folie mais oublie d’être un film. Un ovni débile revendiquant sa stupidité.

 

SPÉCIALITÉ THAÏ AVARIÉE

Résumé : Grâce à des mesures prises par le gouvernement, la Thaïlande a échappé à un virus ayant touché le monde entier. Mais un insecte va quand même amener la terrible épidémie ravageuse transformant les victimes en zombies…

La Thaïlande monte en puissance depuis quelques années et livre un cinéma de plus en plus ambitieux dans ses thématiques tout en conservant un côté coloré résolument local et atypique. Avec Sars Wars, le pays aux milles sourires livre sa vision du film d’horreur de zombies. Et comme on était en droit de s’y attendre, elle est bien loin des 28 Semaines plus Tard et autres films du genre…


Sars Wars, c’est tout simplement un grand n’importe quoi couché sur pellicule, un joyeux bordel déjanté partant dans tous les sens et s’offrant toutes les folies visuelles possibles et imaginables. Car Wantha Taweewat n’aborde pas son sujet sous les cieux du sérieux film d’horreur avec morts-vivants terrifiants mais au contraire, sous l’angle de la comédie loufoque, potache et fantasque en forme de nanar assumé vendu comme la version thaï du savoureux Shaun of The Dead anglais. Entre bébé zombie, serpent mangeur de gens, truands débiles, scientifique sexy, guerrier en mode super héro et récit cocasse débilitant, Sars Wars joue la carte du ridicule fendard, de la grosse marrade absurde, de la parodie grotesque. Si certains gags peuvent faire mouche dans cet ovni barré, deux sentiments divergents partageront les spectateurs. Il y aura les amateurs de connerie jubilatoire décalée en forme de défouloir qui tâche sans se préoccuper pour un sou du sens, de la narration, de la construction et de qualité cinématographique et ceux qui traverseront ce magma informe dans le dépit et la consternation générale devant un produit ovni débilitant. Sars Wars où la crétinerie hallucinée revendiquée à l’état pur.

Bande-annonce :

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