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ROSALIE BLUM de Julien Rappeneau : la critique du film

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rosalie_blum_afficheMondo-mètre
note 3 -5
Carte d’identité :
Nom : Rosalie Blum
Père : Julien Rappeneau
Date de naissance : 2015
Majorité : 23 mars 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h35 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique

Livret de famille : Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, Anémone, Sara Giraudeau, Camille Rutherford, Philippe Rebbot…

Signes particuliers : Un joli feel good movie sans prétention.

ROSALIE BLUM FAIT DES MIRACLES

LA CRITIQUE

Résumé : Vincent Machot connaît sa vie par cœur. Il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents… Il croise par hasard Rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu’il est convaincu d’avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l’espoir d’en savoir plus. Il ne se doute pas que cette filature va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu’attachants. Une chose est sûre : la vie de Vincent Machot va changer…rosalie_blum_4L’INTRO :

Julien Rappeneau, fils du réalisateur Jean-Paul Rappeneau, avait jusqu’ici une expérience de treize ans en tant que scénariste éclectique ayant officié sur des comédies (Mais qui a tué Pamela Rose ?, RTT ou Un Ticket pour l’espace), des policiers (36 Quai des Orfèvres, Zulu, Pars vite et reviens tard), des biopics (Cloclo) ou des films d’action (Largo Winch et sa suite). Pour son premier long-métrage en tant que cinéaste alors qu’il n’avait aucune expérience (aucun court à son actif), il s’est attaché à porter à l’écran Rosalie Blum, la célèbre bande-dessinée de Camille Jourdy qui compte actuellement trois tomes. C’est à la talentueuse Noémie Lvovsky que Rappeneau a offert ce beau rôle, entouré de Kyan Bref Khojandi et la délicieuse Alice Isaaz.rosalie_blum_2L’AVIS :

Comédie doucement dramatique pensée et construite en trois actes (comme les trois tomes de la BD et les trois personnages principaux qui en animent l’aventure) sur les bases d’une histoire délicieusement loufoque, Rosalie Blum vient inscrire son nom dans la liste de ces films narrativement « conceptuels » s’amusant d’une situation observée selon plusieurs points de vue, chacun faisant progresser une intrigue au suspens délicieusement appétissant. Julien Rappeneau joue autant avec ses personnages qu’avec le spectateur, avec qui il noue une relation qui met un certain temps à se mettre en place, mais qui finit par fonctionner dès que l’on en comprend les ressorts, dans un charmant mélange d’humour, d’émotions et de tendresse.rosalie_blum_3Vendu comme un feel good movie, Rosalie Blum s’érige sur le terreau d’un drame mélancolique et tire son charme lumineux, de son déroulé agréable, certes facile et sans grandes aspérités, mais joliment écrit comme un conte plein de bons sentiments laissant filtrer en fond, un joli message naïf mais sincère, sur l’importance du bonheur et les rêves oubliés qu’il ne faut jamais perdre de vue. Attachant et parfois grisant, Rosalie Blum appuie souvent ses entournures pour mieux séduire le spectateur, mais on lui pardonne bien vite sa rhétorique aux quelques maladresses (comme cette ultime scène finale peu nécessaire) pour lui préférer son cœur inoffensif et son émouvante sensibilité.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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