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PROJECT POWER de Henry Joost et Ariel Schulman : la critique du film [Netflix]

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Spectateurs


Carte d’identité :
Nom : Project Power
Pères : Henry Joost et Ariel Schulman
Date de naissance : 2019
Majorité : 14 août 2020
Type : Netflix
Nationalité : USA
Taille : 1h51 / Poids : NC
Genre : Fantastique, Action, SF

 

Livret de famille : Jamie Foxx, Joseph Gordon-Levitt, Dominique Fishback…

Signes particuliers : Un film qui aurait bien fait de prendre une des pilules dont il parle histoire d’être bien 5 minutes…

 

 

SHOT DE SUPER-HÉROS

NOTRE AVIS SUR PROJECT POWER

Synopsis : Qu’êtes-vous prêt à risquer pour cinq minutes de pouvoirs extraordinaires ? Dans les rues de La Nouvelle-Orléans, la rumeur commence à circuler à propos d’une pilule mystérieuse qui libère des super-pouvoirs différents selon chaque personne. Le problème ? Impossible de savoir ce qui va se passer avant de l’avaler. Si certains se voient armés d’une peau à l’épreuve des balles, deviennent invisibles ou reçoivent une force surhumaine, d’autres subissent une réaction mortelle. Mais lorsque la pilule fait dangereusement exploser le crime en ville, un flic s’associe avec une jeune dealeuse et un ancien soldat motivé par une vengeance secrète pour combattre le pouvoir par le pouvoir, espérant que la pilule leur permettra de traquer et d’arrêter ceux qui l’ont inventée.

Netflix nous en a sorti des purges, mais sur une échelle de zéro à Bright, Project Power explose tous les compteurs au point de faire sauter le courant. Malgré une idée-concept vaguement bonne (des pouvoirs de super-héros pendant cinq minutes), un casting ronflant et un duo de cinéastes confirmés (Joost et Schulmann auteur du portable Nerve), Project Power est une débâcle de chaque instant, de ce genre de film rarissime dont on perçoit la consternante nullité dès les premières minutes.

Si plusieurs séquences sont très bien pensées dans l’idée, leur retranscription en images ne supporte pas l’horreur de la mise en scène du tandem Joost/Schulmann. Un montage épileptique, une photographie atrocement criarde, une B.O exténuante, Project Power cumule les tares et suinte le nanar. L’approche visuelle désastreuse est littéralement enterrée par une non-écriture terrifiante digne des pires étrons thermonucléaires. Un trop-plein narratif vient très vite se déverser dans l’entonnoir, rien n’est bien planté, des personnages à l’univers en passant par le concept, et le bateau coule dans sa brouillonnerie surexcitée absolument indigeste. Une horreur jamais maîtrisée.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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