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EVENT HORIZON : LE VAISSEAU DE L’AU-DELÀ (critique – SF/horreur)

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note 6
Carte d’identité :
Nom : Event Horizon
Père : Paul W.S. Anderson
Livret de famille : Laurence Fishburne (Captain Miller), Kathleen Quinlan (Peters), Sam Neill (Weir), Joely Richardson (Starck), Jack Noseworthy (Justin), Richard T. Jones (Cooper), Jason Isaacs (D.J.), Sean Pertwee (Smith)…
Date de naissance : 1997
Nationalité : USA, Angleterre
Taille/Poids : 1h36 – 190 millions $

Signes particuliers (+) : L’un des rares films honorables du tâcheron PWS Anderson. Un bon mélange d’horreur et de SF efficace et spectaculaire. De bons effets et des images horrifiques dérangeantes marquantes.

Signes particuliers (-) : Un film mineur et en demi-teinte, un peu bancal parfois et avec ses défauts, qui a un peu vieilli aujourd’hui. Le film ne maintient pas sa qualité dans la durée.

 

AUX CONFINS DE LA PEUR ET DE L’ESPACE…

Résumé : L’Event Horion, un vaisseau mystérieusement disparu dans l’espace depuis plusieurs années refait surface. L’équipage du Lewis & Clark reçoit pour ordre d’aller récupérer l’épave…

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Paul W.S Anderson est un mauvais. Sa filmographie parle pour lui avec son enchaînement de nanars infâmes insupportables pour les yeux, l’ouie et tout le reste. Il aura massacré un jeu vidéo culte avec Mortal Kombat, puis un second avec sa saga des Resident Evil, rendu le chouette Kurt Russell ridicule avec Soldier, plombé deux franchises d’un seul coup (ça, c’était fort) avec Alien vs Predator puis bousillé un film légendaire par un remake affreux (La Course à la Mort) avant de flinguer Alexandre Dumas qui doit se retourner dans sa tombe, en adaptant Les Trois Mousquetaires risible rien qu’à sa bande-annonce où les valeureux protecteurs font des arts martiaux. Mais… Car il y a toujours un « mais »… Avant que ce marasme affligeant de ridicule ne prenne une tournure frénétique, Paul W.S. Anderson a été l’auteur d’un unique bon  film.
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Consécutivement à son piètre Mortal Kombat, il aura signé un premier film d’horreur, ce Event Horizon qui se détache singulièrement dans sa carrière comme étant son seul que l’on ne peut taxer de purge. Pur moment de terreur dans l’espace où un casting emmené par Sam Neill et Laurence Fishburne se retrouve confronté à de bien mystérieux évènements à bord d’un angoissant vaisseau spatial fantôme, Event Horizon, bien qu’il s’inspire pas mal du Alien de Ridley Scott, se révèle être un excellent film de genre, efficace et bine troussé. Naviguant entre horreur, science-fiction et fantastique non sans talent et avec un beau sens de l’équilibre (ce dont manque souvent Anderson) ce petit film qui n’est pas resté au panthéon des œuvres de terreur, a néanmoins acquis une petit notoriété bien méritée et reste (et risque de rester pour longtemps) comme le meilleur film de son auteur, laissant un bon souvenir. La représentation de l’enfer ne manque pas de singularité, le film ne manque pas lui de caractère, et grâce à sa belle ambiance malsaine et suffocante et à ses effets spéciaux bien fichu, il remplit à merveille son contrat et étonne par sa qualité et aura certainement inspiré au passage rien de moins que Danny Boyle pour son Sunshine.
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Série B sans prétention, imparfaite certes voire bancale par moments, mais honnête et soignée dans son ensemble, Event Horizon est aujourd’hui un bon petit film sombre aux images parfois dérangeantes et violentes, aux visuels esthétiquement plutôt beaux et imaginatifs et qui fait son petit effet. Venant d’un tâcheron comme Anderson, on en attendait presque pas tant !

Bande-annonce :

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