Mondociné

COPAINS POUR TOUJOURS 2 de Dennis Dugan
Critique en salles (comédie)

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21016769_20130701152621435.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMondo-mètre :
note 1.5
Carte d’identité :
Nom : Grown Ups 2
Père : Dennis Dugan
Livret de famille : Adam Sandler (Dennis), Kevin James (Eric), Chris Rock (Kurt), David Spade (Marcus), Nick Swardson (Nick), Salma Hayek (Roxane), Maya Rudolph (Deanne), Maria Bello (Sally), Shaquille O’Neal (officier Fluzoo), Jon Lovitz (faux prof de fitness), Colin Quinn (Dickie), Tim Meadows (Malcolm), Milo Ventimiglia (Milo), Taylor Lautner (Andy)…
Date de naissance : 2013
Majorité au : 11 septembre 2013 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 1h41
Poids : 80 millions $

Signes particuliers (+) : Quelques vannes éparpillées drôles.

Signes particuliers (-) : Une purge effarante de stupidité sans aucune écriture pour lier entre eux une enfilade de sketches disparates. Le pire de la comédie régressive américaine potache, graveleuse, crasse et grasse, roulant à l’humour lourdingue et pas drôle. On peut pas dire mieux que : juste nul.

 

RIDICULES POUR TOUJOURS

Résumé : Désireux d’offrir à sa famille une vie plus équilibrée et calme, Lenny quitte Hollywood et sa folie hystérique pour s’installer dans la banlieue calme où il a grandi. Calme, du moins en apparence. Entre ses amis et leurs problèmes d’adultes, un chauffeur de bus défoncé aux médicaments, des flics complètement frappés, une ancienne connaissance qui le martyrisait étant enfant, des gamins qui défendent leur territoire, la vie est nettement moins tranquille que prévue…

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L’INTRO :

Plébiscité au box office américain il y a trois ans avec plus de 160 millions de dollars de recettes, Copains pour Toujours et sa bande de potes « adulescents » ne pouvait que revenir pour une suite, c’était aussi évident qu’écrit. C’est cet été qu’a eu lieu de come back et si la saison estivale aura été difficile pour nombre de blockbusters, certains films sont passés entre les gouttes et ont connu un franc succès. Copains pour Toujours 2 fait partie du lot avec un nouveau triomphe et 230 millions de recettes dans le monde, de quoi laisser augurer un troisième à ce rythme là. Revoilà donc toute la clique des Chris Rock, Kevin James, David Spade, Salma Hayek, Maria Bello, Maya Rudolph etc. emmenée par l’insupportable mais populaire Adam Sandler (capable du meilleur, voir Punch Drunk Love, comme du pire, voir tout le reste de sa filmographie). Même concept (les aventures délirantes de quelques vieux potes), même écriture et même esprit (Société Potache and Co bonjour) et toujours une brochette de guests histoire d’agrémenter cette comédie régressive comme Shaquille O’Neal, Jon Lovitz, Milo Ventimiglia ou Taylor Lautner (dans le premier, c’était la belle Jamie Chung ou le culte Steve Buscemi). Le scénario est toujours cosigné par Sandler et la réalisation, toujours assurée par Dennis Dugan (Big Daddy, Quand Chuck rencontre Larry, Rien que pour vos Cheveux, Junior le Terrible… que du lourd en somme).

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L’AVIS :

Descendu en flèche par la critique américaine, on était prévenu quant à la qualité de cette nouvelle comédie volant pas bien haut. En même temps, l’humour bassement régressif n’ayant jamais vraiment le crédo de la presse spécialisée, l’espoir d’y trouver son compte était de mise, à condition bien entendu de ne pas aller y chercher le dernier chef d’œuvre en date du genre. Le problème, c’est que quand on a commencé la semaine par un film aussi hilarant que Les Miller, qui brille de réjouissance dans son registre, ça devient très compliqué d’enchaîner derrière avec une purge comme celle-là, toute droit venue d’un autre espace-temps et d’une autre dimension que la nôtre. On a presque envie de rires à la petite poignée de vannes drôles qui ponctuent cette médiocrité affligeante mais un sentiment de gêne doublé d’un agacement profond, perturbent cet égarement mental en nous rappelant à la triste réalité. Débile, gras, graveleux et réglé sur la potache fréquence radio « pipi-caca-prout-rot », on se demande rapidement si le pire est l’absence totale d’écriture et de scénario où le comble de crasse déversé à torrent par un film attardé mental qui se vautre pathétiquement dans la fange rebutante. Ridicule au possible, Copains pour Toujours 2 sonde les abysses de l’idiotie futile en plongeant sous le niveau de la mer pour aller scruter les fonds de la nullité en essayant de se frayer un chemin pour toujours descendre plus bas, encore et encore. C’est ballot que l’on ne puisse pas donner des notes en dessous de zéro…

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Copains pour Toujours 2 est une enfilade de sketches disparates et dispersés qui s’enchaînent sans rien pour les lier entre eux si ce n’est ses personnages. Le degré zéro de la comédie américaine régressive qui se transcende en stupidité, au point que l’on ne pensait même pas que cela pouvait exister des hallucinations pareilles à vous refiler une urticaire oculaire. Et c’est là que l’effet Forrest Gump entre en scène… Tel Tom Hanks dans le classique de Robert Zemeckis, on se prend d’une envie de se lever et de courir. Loin. Sans s’arrêter. Peu importe la direction, peu importe comment, avec qui ou combien de temps. Juste courir le plus loin possible de la salle en espérant oublier ce que l’on vient de voir. Le mieux reste de courir sans cesse jusqu’au 18 septembre et la sortie des Miller, Une Famille en Herbe. Là éventuellement, le bon moment sera venu de s’arrêter pour se rasseoir dans une salle de cinéma et voir une vraie comédie avec un grand « C ».

Bande-annonce :

Par Nicolas Rieux

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