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THE LOST KING de Stephen Frears : la critique du film

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Nom : The Lost King
Père : Stephen Frears
Date de naissance : 2022
Majorité : 29 mars 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h49 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique, Biopic

Livret de Famille : Sally HawkinsSteve CooganHarry Lloyd

Signes particuliers : Un petit Stephen Frears.

Synopsis : Inspiré d’une histoire incroyable mais vraie, THE LOST KING retrace l’extraordinaire aventure de Philippa Langley, passionnée d’histoire à la volonté de fer qui, sur une simple intuition et malgré l’incompréhension de ses proches et la défiance du monde universitaire, a voulu rétablir la vérité autour de Richard III, l’un des monarques les plus controversés de l’histoire.

 

IL FAUT SAUVER RICHARD III

NOTRE AVIS SUR THE LOST KING

C’est bien connu et ça ne date pas d’hier, Stephen Frears aime les belles histoires avec des héros inattendus, de même qu’il aime les récits basés sur des histoires vraies. Il en a trouvé une de plus à raconter en la personne de Philippa Langley. Passionnée par la véritable histoire du mal-aimé roi Richard III (pas celle remodelée par Shakespeare pour sa célèbre pièce), cette employée dans le marketing reconvertie en historienne amatrice s’est lancée dans le pari fou de retrouver les restes de la dépouille perdue du souverain, entreprise qui la mènera jusqu’à un parking de Leicester.
C’est un film léger -dans tous les sens du terme- que nous livre là le prolifique Stephen Frears, lequel au passage s’intéresse une fois de plus à la monarchie royale après Confident Royal et The Queen. Léger car Frears déroule son film avec entrain, humour et bienveillance façon feel good movie. Léger aussi car The Lost King n’est pas une grande réalisation, artistiquelment un peu plat voire flirtant par intermittence avec le téléfilm gentillet (les passages entre Sally Hawkins et son Richard III imaginaire sont à l’extrême limite de la frontière avec le ridicule). Si le film amuse ou étonne par son histoire tirant la ficelle de l’incroyable dans le quotidien, The Lost King manque d’ampleur, de chair, de personnalité. Souvent laborieux, il se laisse un peu trop bercer par la curiosité de son récit, qu’il peine à élever au-delà de l’anecdote mollement illustrée. Néanmoins, en creux de celui-ci, Stephen Frears distille 2-3 idées, certes insuffisamment exploitées, mais qui ont le mérite d’être au moins présentes. On pense à la culture du jeunisme dans la société actuelle  (l’entame avec une Sally Hawkins peu reconnue dans son travail) ou aux affres de la relecture de l’histoire par le temps (la véritable histoire de Richard III trahie par la dynastie des Tudor qui ont suivi puis par Shakespeare qui a installé sa pièce iconique comme une référence historique). En bref, The Lost King est à la fois sympathique mais dispensable, distrayant mais oubliable.

 

Par David Huxley

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