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DRAGONBALL SUPER : BROLY de Tatsuya Nagamine : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : DragonBall Super : Broly
Père : Tatsuya Nagamine
Date de naissance : 2018
Majorité : 13 mars 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : Japon
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Animation

Signes particuliers : Marrant cinq minutes puis passablement saoulant.

ET APRÈS, UNE ASPIRINE…

LA CRITIQUE DE DRAGONBALL SUPER : BROLY

Synopsis : Goku et Vegeta font face à un nouvel ennemi, le Super Saïyen Légendaire Broly, dans un combat explosif pour sauver notre planète.

Ça dure depuis 1986 et l’enthousiasme est toujours aussi fort entre les nostalgiques de la grande du Club Do (DragonBall puis DragonBall Z) et les fans purs et durs qui ont poursuivi l’aventure avec les mangas et séries suivantes, en l’occurrence DragonBall GT puis DragonBall Super. L’univers créé par Akira Toriyama ne s’est jamais éteint, bien au contraire, il a continué à s’enrichir, à tenir en haleine les fans, et il est encore de sortie avec un nouveau long-métrage animé : DragonBall Super : Broly. Comme son titre l’indique, ce nouvel opus est donc construit autour de Broly, ce personnage qui n’est pas canon dans la saga mais qui est pourtant cultissime pour les mordus de DragonBall. Guerrier redoutable et antagoniste surpuissant, Broly avait déjà été au cœur de trois films, Broly le super guerrier, Le retour de Broly et Bio Broly. Mais le voici repensé et présenté sous un nouveau jour dans ce comeback de Son Goku et Vegeta.

Les fans vont apprécier. Les moins fans vont déguster, et les simples nostalgiques de DragonBall dans le Club Do vont être complètement largués. Voilà en gros comment résumer l’expérience DragonBall Super : Broly, sorte de méga régurgitation d’un saladier d’action dans laquelle certains verront un pied jouissif là où d’autres verront un assommoir indigeste. On a tous en mémoire les gigantesques bastons épiques d’antan dans le dessin-animé DragonBall, mais reboutiquées en long-métrage, celles-ci ont besoin d’un vrai socle narratif pour prendre forme, et d’être canalisées pour éviter que le long-métrage ne ressemble qu’à un long et fastidieux affrontement hyperactif, abrutissant et dénué de rythme. Et parlons-en du rythme justement. C’est bien connu, pas de rythme c’est peut-être soporifique, mais trop de rythme tue le rythme. Et c’est l’un des premiers problèmes de DragonBall Super : Broly, qui oublie le principe qu’un film doit être composé de temps forts et de temps de repos pour éviter de lasser le spectateur en l’ensevelissant sous un déluge de générosité contreproductive. Avec son interminable baston de plus de 45 minutes non-stop qui débute à mi-parcours pour finir au générique de fin, le film de Tatsuya Nagamine perd ainsi toute notion de cadence et finit par ressembler à une grosse séance de torture par électrochocs sur-amplifiés. D’autant que malheureusement, ce morceau « de bravoure » pourrait presque résumer le film tant autour d’elle, tout n’est qu’écriture expédiée. Fort regrettable car la manière dont le film amène Broly dans la saga est plutôt adroit, remontant en arrière pour le prendre dans ses lointaines origines afin de lui imaginer une histoire qui s’insèrerait bien dans l’univers de Goku et consorts. Le tour de passe-passe est malin, Broly nous est offert comme un personnage à la dimension tragique intéressante (on vous laisse la surprise du pourquoi), mais tout ceci n’est pas fructifié par un scénario paresseux qui manque de consistance. Résultat, DragonBall Super : Broly est un affreux tunnel de baston qui tourne en rond, très mal équilibré du haut de sa structure coupée en deux (la première moitié explicative et la seconde qui se résume à un seul long combat), et avec des enjeux finalement réduit à un tas de cendres.

BANDE-ANNONCE :

Par David Huxley

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