Nom : Havoc
Père : Gareth Evans
Date de naissance : 25 avril 2025
Type : Disponible sur Netflix
Nationalité : USA
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Polar, Action
Livret de Famille : Tom Hardy, Forest Whitaker, Timothy Olyphant…
Signes particuliers : Ca dépote sévère !
Synopsis : Un détective meurtri doit se frayer un chemin dans la clandestinité criminelle après une affaire de drogue qui a mal tourné pour sauver le fils d’un politicien, tout en démêlant un réseau de corruption et de conspiration qui prend au piège toute la ville.
SALADE DE DENTS AUX PICKLES D’OS BRISES
NOTRE AVIS SUR RAVAGE


Au milieu de ce vacarme fou sublimé par la mise en scène tarée de Gareth Evans, un Tom Hardy qui ajoute une grosse couche de désenchantement poisseux en jouant l’archétype du flic tourmenté. S’il ne fait pas dans la finesse côté spectacle, on n’aurait pas été contre qu’il le fasse un peu coté scénario. Ravage est une enfilade de clichés enrichissant l’ossature d’un scénario somme toute très simple, pour ne pas dire simpliste. Clairement, ce n’est pas dans son écriture que ce nouveau Gareth Evans brille. Elle a manifestement été imaginée en une aprèm les doigts de pieds en éventail au bord d’une piscine en sifflant des Pina Colada. De l’anti-héros taciturne aux flics ripoux en passant par les membres d’une triade, une jeune fliquette encore blanche colombe ou une ville en déliquescence aux allures de Gotham City, tout fait dans le pompage massif, un peu de ça ici, un peu de ça là, ah tiens prête-moi ça toi svp, et toi je te pique ça t’es mignon merci mon chat. Mais ce qui est drôle, c’est qu’on s’en cogne presque aussi fort que les mandales distribuées par tout le monde. Clairement, Ravage n’est pas là pour être un chef d’œuvre mais uniquement pour défoncer les mirettes des amateurs de cinoche qui fracasse des mâchoires, transforme des têtes en bagels ou canarde des décors aussi troués que du gruyère suisse. Ultra-généreux dans ce qu’il vend et propose, Ravage est un gros kiff brutal, intense et extrême. Et c’est juste cool.
Par Nicolas Rieux