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ABOMINABLE de Jill Culton et Todd Wilderman : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Abominable
Père : Jill Culton, Todd Wilderman
Date de naissance : 2019
Majorité : 23 octobre 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h37 / Poids : NC
Genre : Animation

Livret de famille : Avec les voix de Chloe Bennet, Albert Tsai, Tenzing Norgay Trainor…

Signes particuliers : L’émotion avant tout.

LE DERNIER NÉ DES STUDIOS DREAMWORKS

NOTRE AVIS SUR ABOMINABLE

Synopsis : Tout commence sur le toit d’un immeuble à Shanghai, avec l’improbable rencontre d’une jeune adolescente, l’intrépide Yi, avec un jeune Yeti. La jeune fille et ses amis Jin et Peng vont tenter de ramener chez lui celui qu’ils appellent désormais Everest, leur nouvel et étrange ami, afin qu’il puisse retrouver sa famille sur le toit du monde. Mais pour accomplir cette mission, notre trio de choc va devoir mener une course effrénée contre Burnish, un homme puissant qui a bien l’intention de capturer la créature car elle ressemble comme deux gouttes d’eau à celle qu’il avait fortuitement rencontrée quand il était enfant.  Abominable, réalisé par le duo Jill Culton et Suzanne Buirgy, est le premier film Dreamworks à mettre en scène une héroïne comme personnage principal. Le dernier né du studio choisit un angle écologique en proposant une aventure humaine entre une petite fille chinoise et un yéti. Pour l’occasion, la production aborde la culture asiatique en parachutant son histoire au pays du soleil levant.

Abominable prouve que Dreamworks peut produire des films d’animations aux ressorts émotionnels importants. Après le succès mondial de Dragons 3, le studio revient avec une production un peu plus intimiste. Ce n’est pas une suite, mais bien un nouvel opus inédit, qui choisit de mettre en scène une petite fille chinoise. A la manière de Coco chez Pixar, Abominable tente d’aborder une autre culture, un autre décor. Sans parvenir à atteindre la puissance du Pixar, Abominable est un honnête divertissement. Les propositions Dreamworks sont souvent davantage portées sur l’humour. En témoignent des métrages comme la saga Shrek, Madagascar ou le récent Baby Boss. Mais cette fois, les réalisateurs s’inspirent de leur concurrent, expert pour ce qui est de capter l’attention des grands comme des petits, grâce à des ressorts émotionnels parfaitement maîtrisés. Après tout, la réalisatrice Jill Culton a fait ses preuves chez Pixar. L’émotion est mieux gérée que dans les autres productions du studio. La relation entre l’héroïne et le yéti est sensible, écrite avec une certaine sensibilité. Elle fonctionne parfaitement, dans la lignée du lien entre Harold et son dragon. Les réalisateur n’oublient pas non plus d’apporter des thématiques écologiques. Un choix moderne, qui tente d’inculquer pédagogiquement des notions actuelles de respect et d’entraide, à son jeune public. Le voyage en Chine est assez convaincant, Dreamworks prenant le temps de développer la culture asiatique dans sa première partie.

C’est visuellement superbe. Les décors sont somptueux, et le yéti est parfaitement animé. Le spectateur en prend plein les yeux devant les splendides paysages qui parcourent le continent asiatique. C’est un véritable road-trip animé qui nous est offert. Le duo offre quelques passages surprenants, où l’animation prend tout son sens, que ce soit dans la mise en scène de l’action, souvent impressionnante, ou à travers des instants plus calmes qui laissent place à une poésie inattendue. Même si le film est parfois un peu enfantin et que les personnages ne sont pas toujours extrêmement recherchés, il n’empêche que cet Abominable, est une production réussie des studios Dreamworks.

En résumé, Abominable est donc un Dreamworks relativement classique mais qui se démarque par des ressorts émotionnels mieux traités qu’à l’accoutumé, et par un discours écologique très actuel. Parfois quelque peu répétitif et enfantin, la jeune protagoniste offre néanmoins une bouffée de fraîcheur pour le studio.

BANDE-ANNONCE :

Par Aubin Bouillé

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