Mondociné

À LA BELLE ÉTOILE de Sébastien Tulard : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs


Nom : A la belle étoile
Père : Sébastien Tulard
Date de naissance : 2022
Majorité : 22 février 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h50 / Poids : NC
Genre : Comédie, Drame, Biopic

Livret de Famille : Riadh BelaïcheLoubna AbidarChristine Citti…

Signes particuliers : Très anecdotique. 

Synopsis : Depuis son plus jeune âge, Yazid n’a qu’une passion, la pâtisserie. Elevé entre famille d’accueil et foyer, le jeune homme s’est forgé un caractère indomptable. D’Epernay à Paris en passant par Monaco il va tenter de réaliser son rêve : travailler chez les plus grands chefs pâtissiers et devenir le meilleur.

 

A VOS MARQUES… PRÊTS… PATISSEZ !

NOTRE AVIS SUR A LA BELLE ETOILE

Après avoir pas mal bourlingué pour se faire la main sur des clips et des pubs, sur des courts, sur des longs en tant qu’assistant-réalisateur ou sur des séries, Sébastien Tulard entre dans la cour des grands avec À La Belle Étoile, son premier long-métrage. Il y relate le parcours de Yazid Ichemrahen, jeune gamin d’Epernay à l’enfance difficile qui l’a vu passer de foyers en familles d’accueil. Mais depuis tout petit, Yazid avait une passion : la pâtisserie. Elle sera son salut et la porte étoilée vers un grand destin.
A la belle étoile est un petit film aussi fragile qu’une sculpture de concours en chocolat. Un réalisateur qui fait ses débuts, aucune star pour le porter et un sujet pas forcément très vendeur et qui risque de peiner à trouver son public au milieu de la masse abondante de films à sortir chaque semaine. Néanmoins, on dira qu’il a le mérite d’exister et qu’il ne vole personne. D’un sujet somme toute très anecdotique (pour ne pas dire qu’on s’en fout car en toute honneteté, Yazid Ichemrahen c’est pas Conticini, Lignac ou Michalak non plus), Sébastien Tulard parvient à pondre un drame positif plutôt réussi au regard de ses modestes intentions. Le drame d’une jeunesse difficile y côtoie le positivisme d’une épopée pâtissière dans un film sympathique quoique bien trop plat et programmatique pour convaincre pleinement. Reste un dernier problème : Riadh Belaïche. Malgré toute sa bonne volonté, on s’improvise difficilement comédien quand on ne l’est pas et le jeune youtubeur le démontre en ayant bien du mal à incarner quoique ce soit.

 

 

Par David Huxley

2 thoughts on “À LA BELLE ÉTOILE de Sébastien Tulard : la critique du film

  1. En effet beaucoup de victimes de ses escroqueries.
    Il ne possède rien à son nom, voiture immatriculé au Luxembourg, pas de logement personnel, aucune société à son nom…

  2. Yazid Ichemrahen, couronné en 2014 pour ses desserts glacés, a été interpellé jeudi à son domicile parisien dans le cadre d’une enquête pour escroquerie. Au cours de sa garde à vue, il aurait reconnu avoir organisé son propre cambriolage pour toucher l’assurance. Il sera jugé selon la procédure du « plaider-coupable » au début de l’année prochaine.
    https://www.lejdd.fr/Societe/exclusif-le-champion-du-monde-des-patissiers-avait-organise-son-cambriolage-4145354

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux