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BRIDGET JONES : FOLLE DE LUI de Michael Morris : la critique du film

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Nom : Bridget Jones : Mad About the Boy
Père : Michael Morris
Date de naissance : 12 février 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h04 / Poids : NC
Genre : Comédie romantique

Livret de famille : Renée ZellwegerChiwetel EjioforLeo Woodall, Hugh Grant, Emma Thompson…

Signes particuliers : Un quatrième opus très laborieux.

Synopsis : Bridget Jones a cinquante-deux ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle est à nouveau en quête de l’homme idéal. Mais ce n’est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat. Les mésaventures de Bridget n’ont rien perdu de leur piquant !

 

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NOTRE AVIS SUR BRIDGET JONES 4

Nouvelle décennie, nouvelle femme ? La bien célèbre Bridget Jones est de retour au cinéma dans un quatrième volet qui l’imagine mère célibataire et femme cinquantenaire. Dans le très chouette opus précédent, Bridget fêtait ses 43 ans et tombait enceinte. Dans ce nouveau volet, elle est désormais maman de deux enfants… et de nouveau seule depuis le décès de Mark Darcy (Colin Firth). Et se remettre sur le marché à 52 ans avec deux gamins, ce n’est pas si simple…

L’effet Bridget Jones semblait passé. Avait-on fait le tour des possibles aventures de l’amusante anglaise attachante et gaffeuse ? Manifestement non, car s’il y a bien une chose que l’on pourra reconnaître à ce nouveau volet, c’est d’avoir un nouveau et vrai sujet porteur de choses pertinentes à raconter. L’invisibilité des femmes de plus de 50 ans, ce sentiment d’être frappée d’une date de péremption expirée, la difficulté d’être célibataire avec des enfants, mais aussi le deuil, le désir, l’attirance, l’espoir de retomber amoureuse, le décalage générationnel et d’avec les codes de séduction d’aujourd’hui… Il y avait plein de thématiques intéressantes à aborder dans ce nouveau chapitre de la vie de l’inénarrable Bridget Jones. Et pour le coup, le metteur en scène Michael Morris (expérimenté réalisateur de télé qui a officié sur de très nombreuses séries de Brothers & Sisters à Better Call Saul en passant par 13 Reasons Why ou House of Cards) les récupère volontiers du scénario composé à six mains par Helen Fielding (la créatrice de Bridget), Dan Mazer (comparse de Sasha Baron Cohen sur Ali G, Borat ou Bruno) et Abi Morgan (Shame, Suffragette). Bridget Jones : Folle de lui aligne un à un tous ses sujets bien propulsés en file indienne alors que les cases se cochent au fur et à mesure. L’ennui, c’est qu’avoir des thématiques intéressantes c’est bien, en tirer un bon film c’est mieux. Et sur ce point, Michael Morris se prend les pieds dans le tapis.

Ce n’est pas sur le fond mais sur la forme que ce nouvel opus pioche du nez. Laborieux, Bridget Jones : Folle de lui patine sur une intrigue poussive, prévisible et surtout trop peu passionnante pour titiller le moindre frémissement. L’humour injecté n’est pas suffisamment drôle pour lui venir en aide et alors que le film souffre de longueurs très pesantes (2h04 quand même !), on en vient à s’emmerder poliment devant une quatrième suite sans grande inspiration et surtout sans charme. Tout l’inverse de son prédécesseur sorti il y a neuf ans. Seules éclaircies dans un film couvert de nuages gris, Emma Thompson et Hugh Grant, tous deux hilarants à chacune de leurs apparitions parsemées. Pour le reste, c’est vraiment circulez, il n’y a pas grand-chose à voir.

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