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ALARME FATALE (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Loaded Weapon 1
Père : Gene Quintano
Livret de famille : Emilio Estevez, Samuel L. Jackson, Tim Curry, Whoopi Goldberg, Jon Lovitz, William Shatner, F. Murray Abraham, Frank McRae, Kathy Ireland, Bruce Willis, Charlie Sheen, Eric Estrada, Denis Leary, J.T. Walsh, Denise Richards, Charles Napier, Paul Gleason, Christophe Lambert, Corey Feldman…
Date de naissance : 1993
Nationalité : États-Unis
Taille/Poids : 1h25 – 8 millions $

Signes particuliers (+) : Une comédie parodique déjantée aux nombreux gags hilarants et caméos étonnants.

Signes particuliers (-) : Le film a pas mal vieilli et son humour potache est un peu lassant à la longue.

 

TROP VIEUX POUR CES CONNERIES ?

Résumé : Billie York détient le précieux secret de la transformation de la coke en cookie. Mais il est assassiné. Un vieux flic à quelques jours de la retraite va devoir enquêter. Pour cette dernière affaire, on lui adjoint un jeune flic fougueux et tête brûlée, Jack Colt…

Parodie culte des années 90 pour certains, inconnue pour d’autres, s’inspirant majoritairement de la légendaire franchise des Arme Fatale de Richard Donner avec le duo mythique Glover-Gibson, Alarme Fatale (le titre en VO fonctionnant bien mieux que celui en VF puisque Lethal Weapon devient Loaded Weapon) est un joyeux bordel hilarant et parodiant à tout va les classiques de l’époque du film d’action et autres. Pêle-mêle, y passent les Arme Fatale donc, mais également Basic Instinct, Rambo, Le Silence des Agneaux et plein d’autres avec des clins d’œil très second degré (à la série Chips par exemple) et des caméos jubilatoires dont rien de moins que Bruce Willis venant s’y moquer de lui-même et de son personnage récurrent à l’époque de flic cool en marcel façon Die Hard.

Sans prétention autre que la recherche du gag permanent, potache et débile, et du loufoque et décalé dans la veine de la grande époque des ZAZ et leurs Hot Shots ou Y’a t-il un flic ? le film de Gene Quintano est certes bien pauvre cinématographiquement et fait moins dans la finesse, s’apparentant plus à un modeste délire barré de série B, mais reste comme un bon souvenir déjanté, souvent inspiré, retombant par moments… bref, inégal mais haut en couleurs et dont on ressort avec la banane. Sans atteindre la qualité des gags et l’écriture des films parodiques à succès dont il s’inspire, il est un petit sous-produit honnête qui se savoure avec plaisir aujourd’hui, comme une petite madeleine de Proust nostalgique avec le plaisir de retrouver le tandem Estevez-Samuel Jackson et… William Shatner en méchant ! Sympathiquement neuneu.

Bande-annonce :

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