Nom : Le Dernier Souffle
Père : Costa-Gavras
Date de naissance : 12 février 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Drame
Livret de famille : Denis Podalydès, Kad Merad, Marilyne Canto, Françoise Lebrun, Agathe Bonitzer, Karin Viard, Charlotte Rampling, Hiam Abbass…
Signes particuliers : L’idée était intéressante, l’exécution ratée.
Synopsis : Dans un dialogue amical et passionné, le docteur Augustin Masset et l’écrivain Fabrice Toussaint se confrontent pour l’un à la fin de vie de ses patients et pour l’autre à sa propre fatalité. Emportés par un tourbillon de visites et de rencontres, tous deux démarrent un voyage sensible entre rires et larmes : une aventure humaine au cœur de notre vie à tous.
LE CRÉPUSCULE DE COSTA-GAVRAS
NOTRE AVIS SUR LE DERNIER SOUFFLE
A 91 ans, le grand Costa-Gavras sait qu’il tourne probablement l’un de ses derniers films, et ça se sent. Adaptation d’un livre éponyme de Claude Grange et Régis Debray (2023), Le Dernier Souffle est une œuvre crépusculaire (voire testamentaire) qui parle de l’imminence de la mort à travers une plongée dans les couloirs d’un service de soins palliatifs hospitalier.
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Le Dernier Souffle est surtout et avant tout, un bien mauvais film qui se voudrait plus brillant et intelligent qu’il n’est, ressemblant parfois à du Claude Lelouch. Entre une écriture boiteuse qui ne fait qu’enfiler des saynètes toutes plus fades et/ou creuses les unes que les autres sans jamais que l’on puisse s’accrocher à rien et un acting hasardeux (pour un bon Podalydès, un Kad Merad complètement à côté malgré sa bonne volonté) en passant par une incapacité constante à susciter la moindre émotion tant l’ennui plombe tout, Le Dernier Souffle ploie sous son schématisme, son artificialité et son manque d’aspérités. Très peu de scènes viennent bousculer, marquer ou émouvoir le spectateur. On en retiendra une (bien maigre butin au final) avec une patiente âgée (formidable Françoise Lebrun) qui réfléchit de manière philosophique et théologique sur la fin de vie et l’appréhension de la mort. Rendre l’âme… d’accord, mais à qui ? Et le film de développer enfin un échange à la fois malicieux et surtout pertinent, chose qu’il ne fera que trop rarement.