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VOYEZ COMME ON DANSE de Michel Blanc : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Voyez comme on danse
Père : Michel Blanc
Date de naissance : 2017
Majorité : 10 octobre 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h25 / Poids : NC
Genre
: Comédie

Livret de famille : Jean-Paul Rouve, William Lebghil, Charlotte Rampling, Karin Viard, Carole Bouquet, Jacques Dutronc, Michel Blanc, Guillaume Labbé…

Signes particuliers : La suite d’Embrassez qui vous voudrez, 16 ans après.

MAUVAISES PASSES ET DESTINS CROISEES

LA CRITIQUE DE VOYEZ COMME ON DANSE

Synopsis : Voyez comme ils dansent… Julien sent comme une présence hostile derrière lui en permanence. Alex, son fils apprend qu’Eva, lycéenne de 17 ans a oublié de le prévenir qu’il allait être père. La mère d’Eva, Véro, dans une sale passe depuis sa naissance pense qu’elle va être obligée d’arracher le sac des vieilles pour nourrir le futur enfant. Elizabeth, dont le mari Bertrand s’est volatilisé, voit sa maison dévastée par une perquisition. Lucie exaspérée par les délires paranos de Julien, son mari, est au bord du burn out conjugal. Serena, la maîtresse de Julien sent qu’il lui ment. Julien ne sent pas que Serena lui ment aussi. Loïc, fils ainé de Véro, seul élément stable de la bande ne l’est pas tant que ça. Sans oublier un absent toujours très présent…16 ans après Embrassez qui vous voudrez, Michel Blanc repasse derrière la caméra et signe une sorte de suite tardive à sa comédie chorale, dans laquelle il retrouve une partie de ses personnages pour de nouvelles aventures de vie. Jean-Paul Rouve ou encore William Lebghil rejoignent les anciens de la bande, tels que Charlotte Rampling, Karin Viard, Carole Bouquet et Jacques Dutronc.Toujours sur le même ton de la chronique romanti-comique aussi douce-amère qu’amusément satirique, Michel Blanc se régale à nouveau des déboires sociales et sentimentales de sa vaste galerie de personnages qui se croisent et s’entrecroisent dans une sorte de savoureuse pièce de boulevard animée par les turpitudes de la vie. Si Voyez comme on danse n’a pas autant de finesse d’écriture en plus d’être conduit un peu mollement selon les codes d’un modeste téléfilm sans grande envergure artistique, le charme est toujours opérant, bien aidé par une drôlerie caustique qui ne manque pas de faire mouche à cadence régulière. Court sur pattes (1h26 seulement), Voyez comme on danse est comme une charade cinématographique enlevée, aux allures de valse ciselée par un festival d’imbroglios cocasses qui dynamitent des tranches de vie mouvementées dont on se repaît avec un plaisir cynique parfois jubilatoire. Mais tout cela, avec beaucoup de bienveillance de la part de l’auteur.

BANDE-ANNONCE :

Par David Huxley

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