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NI JUGE, NI SOUMISE de Jean Libon & Yves Hinant : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Ni Juge, Ni Soumise
Père : J. Libon, Y. Hinant
Date de naissance : 2017
Majorité : 07 février 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : Belgique, France
Taille : 1h34 / Poids : NC
Genre
: Documentaire

Livret de famille : Anne Gruwez (elle-même)…

Signes particuliers : Un documentaire tragi-comique fidèle à l’esprit StripTease.

STRIPTEASE PASSE DU PETIT AU GRAND ÉCRAN

LA CRITIQUE DE NI JUGE, NI SOUMISE

Résumé : Ni Juge ni soumise est le premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant 3 ans les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d’enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n’est pas du cinéma, c’est pire.

StripTease, l’émission culte qui déshabille la société depuis 25 ans, tente le saut du petit vers le grand écran. Jean Libon, l’un de ses créateurs, et Yves Hinant, l’un de ses réalisateurs récurrents, ont pris le pari de fabriquer un long-métrage estampillé StripTease. Avec le réel comme scénario et un personnage truculent comme fil rouge (la Juge d’instruction bruxelloise Anne Gruwez), Ni Juge, Ni Soumise nous entraîne dans les arcanes du système judiciaire belge et le voyage est aussi fou que surprenant. Il aura fallu trois ans pour donner vie au film et à l’arrivée, ce que l’on nous promet de voir n’est pas du cinéma… c’est pire !

À l’image de la série à l’époque dont il reprend le cahier des charges très strict et la façon de faire et de raconter un univers pris pour sujet, Ni Juge, Ni Soumise est à la fois fascinant et malaisant, et surtout drôlement tragique et tragiquement drôle. En suivant cette juge d’instruction lunaire et anticonformiste, dont le franc-parler vaut de nombreux éclats de rire, les deux réalisateurs nous plongent dans un monde d’horreur que l’on observe presque gêné par notre propre désir de voyeurisme, mais qui dresse un habile état de nos sociétés malades et du monde dans lequel on patauge. Fidèle au programme culte, Ni Juge, Ni Soumise mêle chronique sociale, humour noir, cruauté, absurdité et moments de poésie touchante, et le résultat plaira autant aux nostalgiques, qu’il ne déplaira à ses détracteurs de toujours. Car StripTease a souvent choqué, et ce fils cinématographique déguisé en polar judiciaire tragi-comique, est un pur film « StripTease ,» qui met à nu des personnages et à travers eux, la société belge et la société en général, marqué par une incroyable insanité.

BANDE ANNONCE :


Par Nicolas Rieux

One thought on “NI JUGE, NI SOUMISE de Jean Libon & Yves Hinant : la critique du film

  1. J’ai beaucoup aimé ce film et le personnage de la juge avec laquelle je me suis sentie des affinités. Il est évident qu’elle aime les gens sans en être dupe et en se faisant respecter.
    J’ai juste un peu regretté que les « prévenus » retenus pour le film soient majoritairement immigrés.

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