Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Les Têtes de l’emploi
Père : A. Charlot et F. Magnier
Date de naissance : 2016
Majorité : 16 novembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h20 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Franck Dubosc, Elsa Zylberstein, François-Xavier Demaison…
Signes particuliers : Une satire drôle et piquante.
COMÉDIE PRÊTE A L’EMPLOI
LA CRITIQUE DE LES TÊTES DE L’EMPLOI
Résumé : Stéphane, Cathy et Thierry sont les meilleurs employés de l’Agence pour l’Emploi de leur ville. Mais leurs résultats sont tellement bons que l’agence va devoir fermer faute de chômeurs ! Les trois collègues ont alors la folle idée de créer du chômage pour sauver leur poste. Et si l’on essayait d’oublier une petite seconde les préjugés et la mauvaise foi, les deux pires ennemis du cinéphile honnête ? On connaît tous Franck Dubosc pour ce qu’il est, et on connaît tous ses comédies pour ce qu’elles sont. Voir débarquer Les Têtes de l’emploi, obscure comédie tombée de nulle part et brocardant le système du pôle emploi avec un Dubosc en tête d’affiche, entouré de François-Xavier Demaison et Elsa Zylberstein, n’avait rien de franchement engageant. D’autant que l’affaire est signée du tandem Alexandre Charlot & Franck Magnier, réalisateurs des médiocres Boule et Bill et Imogène MacCarthery, et scénaristes d’une ribambelle de comédies douteuses comme RTT, Bienvenue chez les Ch’tis ou Astérix aux Jeux Olympiques. Mais parfois, il faut bien reconnaître que les préjugés étaient infondés.Malgré quelques clichés trop appuyés empruntant discrètement le chemin de la lourdeur, Les Têtes de l’emploi est une vraie bonne comédie lorgnant du côté de la satire sociale. Un film à la fois hilarant et pleine d’esprit derrière ses apparences, emmené par un formidable Franck Dubosc et par une Elsa Zylberstein qui révèle un potentiel comique insoupçonné. Ironisant sur le système et ses failles ubuesques à travers une farce gagesque forçant le trait pour mieux pointer du doigt les nombreux illogismes du monde du travail à la française, Les Têtes de l’emploi rappelle, toutes proportions gardées, l’excellent Discount de Louis-Julien Petit. On ressort satisfait de ce feel good movie rieur, sans avoir eu la désagréable impression d’avoir été pris pour des nouilles pendant 1h30. Et c’est finalement pas si courant dans l’énorme réservoir où s’agglutinent les trop nombreuses comédies made in France rivalisant de débilité. Hautement sympathique, Les Têtes de l’emploi est une modeste bonne surprise, tout à fait recommandable.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux