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LA MAISON de Anissa Bonnefont : la critique du film

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Nom : La Maison
Père : Anissa Bonnefont
Majorité : 16 novembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Drame

Livret de Famille : Ana GirardotAure AtikaRossy de Palma

Signes particuliers : Déception. 

Synopsis : Pour écrire son nouveau livre, Emma décide de se faire engager comme prostituée dans une maison close à Berlin.

 

ANA GIRARDOT SE DEVOILE

NOTRE AVIS SUR LA MAISON

Quand une écrivaine en mal d’inspiration décide de devenir « pute » pour écrire un livre sur les maisons closes – en partie motivée aussi par le fait qu’elle aime beaucoup ça. La Maison, premier long-métrage de fiction de la documentariste Anissa Bonnefont, est l’adaptation du roman autobiographique choc d’Emma Becker. Un roman très cru, très explicite, pas évident à porter à l’écran.

La Maison fera davantage parler de lui pour son caractère sulfureux, plus que pour ses réelles qualités que l’on cherche encore à ce jour à vrai dire. Mis à part une excellente Ana Girardot (comme toujours) qui s’implique et met du corps à l’ouvrage, La Maison peine à dire quelque chose de vraiment pertinent au-delà des portes grandes ouvertes qu’il enfonce avec son portrait d’un monde souvent méprisé. Le film d’Anissa Bonnefont s’effondre dans sa platitude, rongé par son didactisme et son absence de mouvement. D’un bout à l’autre, tout cela paraît très statique, dirigé par une mono-idée mal travaillée et réduite à peau de chagrin. Il y a bien une tentative de faire exister des personnages de fond, une comédienne qui fait dans la performance, quelques plans éparpillés et une histoire qui tient vaguement debout. Mais globalement, La Maison manque de chair (au sens figuré bien sûr parce qu’il n’en manque pas au sens littéral !), d’un parti pris et surtout d’ambitions. Car en l’état, pas grand-chose ne vient porter ou soutenir cette exploration qui sonne très anecdotique et profondément vaine.


Par Nicolas Rieux

2 thoughts on “LA MAISON de Anissa Bonnefont : la critique du film

  1. Je souhaiterais vous remercier TILCARE pour votre commentaire . Voilà un commentaire que je partage avec un certain Til ci dessous du site Allocine pour le film La Maison..
    A part son conjoin et son pèrej espère que cette actrice n a pas d enfants car là pour moi ce serait abjecte. Si cette actrice pense qu elle va contôler la diffusion de ces images au sein de sa famille elle se trompe. Pour ses enfants si elle en a en voyant ou en se faisant raconter des scènes cela vas etre un traumatisme. j en ai la nausee rein que d y penser.
    Qu en pensez vous?
    Pour info des touches de mon pc sont cassees.
    Til de ALLOCINE
    Ne plus suivre son activité
    Lire ses 20 critiques
    1,5 Publiée le 23 novembre 2022
    Ayant eu la possibilité de voir ce film en diffusion privée, je dois avouer mon malaise lors de certaines scènes de sexe et celle du viol où on s’aperçoit que le cinéma propose des actes et des images à la limite du soutenable. Encore une fois, par le cinéma, des faits se produisent qui, dans la vraie vie sont pénalement sanctionnés. Le film par lui-même est plutôt bien travaillé techniquement et ça se sent lors de ces scènes que l’on devine très chorégraphiées, pas naturelles du tout ce qui est normal vu le traitement subi par Ana Girardot, bien peu enviable.
    On s’interroge sur l’intérêt de créer ce genre de film qui n’apporte rien à personne en terme d’introspection et/ou de réflexion, on ne retrouve pas l’ambiance du livre. Ma question sera : Pourquoi Ana a-t-elle accepté ce rôle plutôt humiliant, souillant même où sa pudeur est malmenée, au point que ses proches (son mari et sûrement ses parents et amis) ne verront pas le film selon son propre aveu, elle le leur a interdit, c’est dire sa gêne et sa conscience d’avoir franchi des limites dans la décence. Elle indique que le fait qu’il soit dirigé par une femme change tout ce qui peut s’entendre mais au final, la différence n’est pas énorme. Donc, du sexe, du glauque, rien de nouveau dans notre cinéma qui ne protège pas les femmes et leur en demande beaucoup, beaucoup trop.
    Rentrée chez moi, je me suis dit : Comment se sont passées les retrouvailles entre Ana et son conjoint ? Comment faire abstraction de ce qu’elle a donné dans ce rôle où elle a réellement fait l’amour à d’autres hommes et exposé toute son intimité. J’en reste bousculée pour ne pas dire choquée.
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  2. Ana n’aurait jamais dû tourner ce qui est un porno, par respect de son mari, son enfant et ses parents. Elle s’est compromise dans ce machin immonde, mal ficelé ou elle a offert à la planète entière son intimité et son anatomie. Quel gâchis ! Décidémment, il n’y a donc que la nudité et le sexe qui attirent en monde perverti où la perte de valeurs telles que le respect de soi, la dignité et la pudeur sont foulées au pied.

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