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BEAST de Baltasar Kormákur : la critique du film

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Nom : Beast
Père : Baltasar Kormákur
Date de naissance : 2021
Majorité : 24 août 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h33 / Poids : 36 M$
Genre : Thriller, Survival

Livret de Famille :  Idris ElbaSharlto CopleyIyana Halley

Signes particuliers : Une série sans grand intérêt. 

Synopsis : Le Dr. Nate Daniels, revient en Afrique du Sud, où il a autrefois rencontré sa femme aujourd’hui décédée, pour y passer des vacances prévues de longue date avec ses deux filles dans une réserve naturelle, tenue par Martin Battles, un vieil ami de la famille, biologiste spécialiste de la vie sauvage. Mais ce repos salvateur va se transformer en épreuve de survie quand un lion assoiffé de vengeance, unique rescapé de la traque sanguinaire d’ignobles braconniers, se met à dévorer tout humain sur sa route et prend en chasse le docteur et sa famille.

MAN vs WILD

NOTRE AVIS SUR BEAST

Avec l’embouteillage que l’on connaît à l’entrée des salles de cinéma où plein de sorties se télescopent et se marchent dessus, on a un peu de mal à comprendre la distribution d’un film comme Beast, tout jugement qualitatif mis de côté. Survival de série B qui ne doit son exposition qu’à la présence d’Idris Elba au casting, le nouveau long-métrage du faiseur islandais Baltazar Kormákur (le solide Everest) scénarisé par Ryan Engle (les navets Rampage – Hors de Contrôle ou Non-Stop) met aux prises une famille en plein safari africain et un super lion aussi imposant que furibard.

Beast a tout du film parfaitement désigné pour une sortie VOD ou DTV. Le long-métrage de Baltasar Kormakur n’est pas détestable en soi et on pourrait même lui reconnaître la proposition d’un divertissement efficace… si la maigreur de ses ambitions lui permettaient de viser un poil plus haut que le trottoir contre lequel il s’échoue. Le programme est très prévisible, l’exécution est fonctionnelle et dénuée d’inspiration, les ficelles et clichés sont légion (à commencer par l’éternel coup de la cellule familiale en crise). Mais c’est surtout le manque de surprises et de conviction qui plombe un peu l’affaire. Kormakur déroule son menu sans chercher à l’incarner au-delà du survival d’action simpliste et mécanique. Dans le registre de « l’homme contre le lion », on garde un bien meilleur souvenir du mésestimé L’ombre et la proie de Stephen Hopkins (1996) avec Val Kilmer et Michael Douglas, nettement plus générateur de tension et d’angoisse car moins bâclé. En somme, tout ce qui sépare un petit nanar bisseux formaté et artificiel, d’une séduisante série B old school. Quand on voit la qualité de certaines sorties hors salles, on a vraiment de quoi s’interroger sur le choix d’une distribution ciné pour une production aussi faiblarde.

 

Par Nicolas Rieux

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